samedi 31 décembre 2011

Noël dans la rue

Alors que tous les autobus sont pleins pour El Calafate en Argentine, nous choisissons de ne pas sombrer dans la déprime et de trouver un plan B. Rachel achète un chapeau du Père Noël et suggère d'essayer le pouce. Nous passons 1h sur le bord de la route à chercher des Argentins qui sont au Chili et qui retournent chez eux en Argentine. Ce n'est pas facile de traverser une frontière un 24 décembre, surtout quand cette frontière passe par des chemins de campagne.

Constat : nous ne fêterons pas Noël à El Calafate. Ce n'est pas la fin du monde, Puerto Natales est une petite ville assez charmante avec de bons restos et une microbrasserie. Nous commençons par un bon café, un vrai de vrai. En trek, il faut spécifier que nous buvons du café instantané dégueulasse qui nous fait envier le Nescafé, c'est vous dire comme il n'est pas bon.

Torres del Paine : plus de 100 km, ça use les souliers

À Punta Arenas, il est tard. Nous dormons chez une vieille dame grincheuse. Elle surveille nos déplacements et fait les gros yeux. Au petit lever, nous filons vers Puerto Natales, ville de départ pour le trek Torres del Paine, un classique au Chili.

Nous faisons les achats à l'épicerie pour six jours. Rachel s'occupe de l'organisation des repas tandis que Guillaume est porteur de toute cette bonne bouffe sèche. Nous prenons notre souffle chez l'habitant, une nuit de repos avant de commencer le trek.

samedi 24 décembre 2011

Ushuaia : la fin du monde

Après une longue journée de route avec Juan, nous arrivons à minuit dans la ville pétrolière Caleta Oliva. Nous sommes tous crevés et il est hors de question de chercher un hostal à cette heure tardive sachant de toute façon que les prix seront élevés. Juan nous dépose donc à la plage municipale où nous installons notre tente près des jeux d'enfant et des jeunes qui viennent boire leur bière devant la mer. Comme vous pouvez vous l'imaginer, on a déjà vu mieux. Heureusement, la nuit est calme et nous arrivons à bien dormir.

samedi 17 décembre 2011

En vacances...

Nous arrivons au terminal d'autobus de Puerto Madryn encore emmitouflés dans nos sacs de couchage. Débarqués dans cette ville côtière plutôt moche, nous marchons en direction de l'auberge où notre amie française nous attend avec un ami argentin. Bel accueil, une enveloppe de sauce à poutine se trouve sur la table de nuit. Cette enveloppe aura fait du chemin : Rachel l'a donnée à notre amie Marie-Noëlle à la gare d'autobus avant notre départ qui, elle, l'a ensuite amenée en Argentine et s'est retrouvée entre les mains de Delphine qui, elle, l'a finalement apportée jusqu'à nous. Miam ! Le souper s'annonce bien. Nous prenons le café sur la terrasse en discutant de la suite des choses.

mardi 13 décembre 2011

El Bolson : un saut dans l'eau des glaciers

À El Bolson, nous ne déposons pas nos sacs et allons directement à la feria pour boire une bonne bière en après-midi, couchés dans l'herbe. Nous mangeons des cerises délicieuses, vendues partout. C'est le temps des fruits ici. Rachel fait du lèche tables d'artisanat pendant que Guillaume se repose devant les hautes montagnes enneigées.

Plus tard, nous nous rendons au camping le plus près. Il y en a plusieurs aux alentours de cette petite ville, mais nous tenons à être au centre pour profiter de notre journée et quart près des services.

jeudi 8 décembre 2011

Bariloche : bières et montagnes

C'est avec plaisir que nous quittons le temps maussade de Puerto Montt pour nous rendre à Bariloche en Argentine. Nous avons voyagé assez rapidement dans le nord de l'Argentine et du Chili puisque nous avions très hâte de passer aux choses sérieuses : la Patagonie. Aussi, nous nous dirigeons bientôt sur la côte atlantique joindre une amie que nous avons très hâte de revoir.

dimanche 4 décembre 2011

Gavage aux crabes sur l'Île de Chiloé

Finalement, le trajet de 14 h est ardu. Nous devons prendre un deuxième autobus pour un autre 4 h et un dernier pour encore 2 h, pour enfin aboutir au parc national Chiloé. Fatigués et affamés, nous nous faisons réveiller par le dernier autobus qui s'arrête brutalement sur le chemin de gravier : un jeune Chilien fait une crise d'épilepsie devant nous.

Au parc, nous montons notre campement et partons à la recherche de bois pour le feu avant la noirceur. Guillaume allume le feu un peu tôt, pensant que le soleil se couchera bientôt. À 22 h, il est encore avec nous. Heureusement, nous avons suffisamment de bois pour veiller un peu.

samedi 3 décembre 2011

Valparaiso : les graffitis tatoués sur la ville

À deux heures de Santiago, nous nous retrouvons à Valparaiso, une ville tatouée de graffitis. Nous prenons un trolleybus, les plus vieux au monde, qui datent des années 1940, étant ici même.

À l'hostal, le propriétaire nous informe que nous avons réservé nos nuits pour le mois de décembre. Oups ! Ça fait longtemps que nous n'avons pas réservé nos auberges de jeunesse sur le Web. Depuis le début de notre aventure, nous demandons les prix de quelques auberges une fois sur place et les comparons avant de choisir celle qui vaut plus la peine.

lundi 28 novembre 2011

Santiago : l'Europe du sud

En route vers le Chili. Nous levons le pouce et, très vite, un camionneur nous invite à monter avec lui dans son immense camion transportant de l'huile d'olive. Alors que nous pensons arriver tôt à la frontière, l'aventure se complexifie. Nous passons 3 h avec le mec aux douanes. Sa marchandise est inspectée au laser, nos sacs aussi. Ensuite, tout le processus de bureaucratie s'enchaîne. Nous prenons ça comme une expérience.

Le camion roule lentement sur la route 7, mais c'est parfait pour observer les rochers aux sept couleurs et même le bout de l'Aconcagua, le toit des Amériques. Assis en hauteur, nous avons une vue panoramique sur les paysages. Rachel a même un lit pour s'étendre. Après plusieurs contrôles, nous arrivons au Chili. Le pouce ici est super. Nous montons avec un jeune homme qui nous prend en pitié. Il nous donne même 6000 pesos pour nous dépanner. Nous n'avons aucun peso chilien sur nous. Plus loin, un contrôleur routier nous dépose au poste de péage le plus près. Finalement, un gentil Péruvien qui habite à Santiago nous amène au centre-ville, dans le quartier étudiant.

vendredi 25 novembre 2011

Mendoza : de bodegas en bodegas

Faire du pouce n'est pas toujours gagnant. Pour sortir de San Agustín de Valle Fertíl, nous attendons patiemment sur le bord de la route pendant 2 h. Seulement une dizaine de véhicules passent devant nous et aucun ne nous prend en pitié. L'autobus pour San Juan passe par là et nous y montons. Nous filons ensuite vers Mendoza dans un autobus hyper-luxueux où l'on nous sert café et biscuits.

dimanche 20 novembre 2011

Il devait se dire t'és y'inke un touriste, fais-nous pas chier avec ton lift

Pour sortir de la ville de Tafi, nous prenons un autobus jusqu'au croisement de la route nationale. Le soleil est de retour, il ne nous a pas laissé un long répit. La route est passante, mais les gens sont plates. Soit ils pèsent sur le citron en approchant de nous, soit ils se collent sur la ligne du milieu et regardent ailleurs, soit ils font semblant d'arrêter. C'est pas le Québec. Notre aventure pourrait être le sujet d'un bon p'tit film de pouceux expressifs. Nous faisons des blagues, notre non verbale en dit long.

vendredi 18 novembre 2011

La quebrada de las Conchas : site spectaculaire pour ses formes et ses couleurs

Après dix jours de cours d'espagnol à La Paz, nous quittons la Bolivie en train vers l'Argentine. Nous sommes excités par la suite du voyage, nous avons repris des forces à La Paz, nous avons mangé trois repas par jour au marché et dormi assez bien. Nous sommes prêts pour lever le pouce.

lundi 7 novembre 2011

Salar de Uyuni : quatre jours dans le sel

Le Salar de Uyuni est le plus grand désert de sel au monde. Une fois dans le Salar, nous sommes bouche bée. C'est incroyable. Des kilomètres et des kilomètres de sel qui se confondent avec le ciel. Le séjour se déroule la plupart du temps en Jeep, avec des arrêts fréquents pour nous permettre de profiter des paysages. Le Salar est un ancien lac asséché. Sous le sel, il y a de l'eau. L'hiver, lorsque la pluie s'accumule, on dirait un immense miroir qui reflète le ciel. Il y a même des trous dans le sel à certains endroits, mais aucun poisson à pêcher.

samedi 5 novembre 2011

Bloqueos et dynamite


Dans l'autobus pour Cochabamba, le jeune homme qui n'a pas l'âge de travailler, mais qui pourtant est responsable de charger les bagages vient nous demander l'équivalent du prix du billet d'autobus pour placer nos bagages sous l'autobus. Nous lui rappelons que le prix du billet d'autobus inclut le transport des bagages. Il se plaint et s'énerve. Nous faisons donc venir sa supérieure. Elle le regarde d'un air sévère et il se met à pleurnicher, il s'est fait bobo avec nos sacs, c'est pourquoi il veut de l'argent. Nous aurons tout vu.

lundi 31 octobre 2011

Rurrenabaque : un séjour dans le bassin amazonien

Nous quittons notre havre de paix à Coroico avec notre billet pour Rurrenabaque en poche. Une fois au centre de Coroico, nous cherchons, en vain, le taxi qui doit nous conduire à Yolosita pour prendre l'autobus vers la jungle. Surprise, ce taxi est inexistant. Vladimir s'en boit une frette quelque part. Nous décidons donc de monter dans un combi pour Yolosita, il reste peu de temps avant le départ pour Rurrenabaque. 

La Paz : comment se faire organiser


Après la tranquille Isla del Sol, La Paz offre tout un changement de registre avec ses rues bondées et son trafic infernal. C'est la version sud-américaine de Bangkok : on ne trouve pas la paix à La Paz. Nous nous installons dans un hostal de gringos, parfait pour se reposer du rythme des dernières semaines. La ville ? Désolés, nous ne sommes pas tombés amoureux avec elle sauf pour la magnifique vue sur les montagnes. Nous avons donc misé sur les activités dans les environs pour occuper notre temps.

lundi 24 octobre 2011

Lac Titicaca : deux impressions des deux côtés de la frontière


Le Lac Titicaca - le plus haut lac navigable au monde à 4000 mètres - est la dernière halte de la ''gringo trail'' au Pérou et malheureusement, notre dernière destination avec le frère de Rachel. Après le Machu Picchu, les hordes de touristes se dirigent généralement vers le lac pour pouvoir visiter les îles flottantes d'Uros. Les îles sont faites à base de totora, une sorte de roseau. On compte environ 200 habitants et une quarantaine d'îles. Ceci étant dit, les milliers de touristes qui débarquent chaque jour sur les îles ont créé un Disneyland particulièrement commercial.

dimanche 23 octobre 2011

En route vers Cuzco et le Machu Picchu

Ce matin, c'est l'heure du départ pour Cuzco. Un autobus VIP nous attend pour un trajet de 8 h, qui se transforme en 10 h, souvent le cas en Amérique du Sud. Seul hic, il n'y a pas de climatisation et nos sièges sont au deuxième étage à l'avant de l'autobus. La chaleur est insupportable et il est impossible d'ouvrir les fenêtres. Pour agrémenter le voyage, un Péruvien discourt pendant une bonne demi-heure sur la nécessité de prendre des pilules pour la digestion, un autre nous vante le plaisir de manger ses bonbons. Il est très fréquent de voir des gens monter dans les autobus pour vendre aussi bien du jello, des maïs, du fromage que des brosses à dents, des livres et des DVDS. Par chance, la vue panoramique nous fait oublier un peu le brouhaha des vendeurs et la chaleur.

mercredi 5 octobre 2011

Cabanaconde : trek du Canyon del Colca


Partir d'Arequipa n'a pas été facile pour David. Il a contracté une maladie péruvienne fréquente chez les gringos : l'intoxication alimentaire. Nous l'avons tout de même poussé vers l'autobus pour Cabanaconde, la ville de départ pour le trek du Canyon del Colca. Il a passé un trajet de 6 h entre l'envie de vomir et l'envie de se vider. Ouf ! En passant, depuis notre entrée au Pérou, nos intestins nous parlent, c'est pourquoi nos conversations sont essentiellement orientées sur notre régularité.

samedi 1 octobre 2011

Sur les lignes de Nazca, vers Arequipa


Sur la route vers Arequipa, nous nous sommes arrêtés à Nazca pour observer ses mystérieuses lignes. Surprise, l'arrêt est en plein désert et l'observation des lignes se fait du haut d'une tour métallique peu attrayante. Les lignes sont, semble-t-il, plus impressionnantes à vol d'oiseau. Étant donné que nous sommes sur notre budget, nous avons laissé tomber le tour en avion. Nous avons pris quelques clichés et ri de David et de son vertige. Sortir d'un désert n'est pas toujours facile. Les autobus sont rares et le pouce à trois avec des sacs n'est pas gagnant. Par chance, nous n'avons pas cuit longtemps sous le soleil, un autobus s'est arrêté pour nous. Dans la ville de Nazca, David a mangé son premier almuerzo. Miam, miam : soupe aux nouilles-mini aile de poulet-riz froid-lentilles froides-laitue iceberg-jus chimique.

mercredi 21 septembre 2011

Huacachina : sandboard à Gringoville


Après notre passage dans la capitale du Pérou, nous avons opté pour un endroit tout à fait différent, Huacachina. C'est une microville entourée de dunes de sable avec une lagune et des palmiers au centre. L'oasis était la destination privilégiée de la bourgeoisie péruvienne dans les années 50 et elle a gardé un petit côté rétro. La ville est aujourd'hui pleine de gringos et le week-end, c'est la fiesta.  

mardi 20 septembre 2011

Lima : la capitale des taxis pirates

Avant de mettre les pieds à Lima, nous sommes passés par Lunahuana, question de goûter au pisco artisanal (fait de la distillation du jus des raisins) et au vin semi-doux sans sulfites. Le mototaxi nous a laissé chez le plus grand producteur de pisco de la région, qui nous a expliqué le processus de fabrication de cet alcool 48 %. Cela dit, nous ne sommes pas de très grands amateurs de vins sucrés, mais comme on dit si bien dans le village natal de Guillaume "l'alcool est dedans''.  

jeudi 15 septembre 2011

Huaraz : trek Santa Cruz


Enfin, après deux mois et demi de voyage, nous avons enfin pu utiliser notre tente, notre sac de couchage et notre tuque. Nous avions l'air un peu étrange avec tout cet équipement en Colombie, alors qu'il faisait 40 degrés Celcius ! Ces kilos en trop dans notre sac nous serviront énormément au cours des prochains mois pour économiser des sous (particulièrement au Chili et en Argentine) et pour être plus autonomes lors des randonnées.

dimanche 4 septembre 2011

Huanchaco et Trujillo


Notre trajet vers la frontière péruvienne s'est très bien déroulé et les magnifiques paysages, à eux seuls, ont rentabilisé le coût du billet d'autobus. C'est crevé que nous arrivons à Piura au Pérou. Pour l'occasion, une Hollandaise s'est jointe à nous pour les jours qui suivront. La ville de Piura n'est d'aucuns intérêt et nous nous empressons de prendre un autobus pour Trujillo et un autre pour Huanchaco, situé à quelques minutes. 

vendredi 2 septembre 2011

Au sud de l'Équateur


Cuenca et parc Cajas

Après Quito, la barre était haute en ce qui concerne l'architecture et nous étions persuadés qu'il faudrait attendre le sud du Pérou pour voir d'aussi belles villes. C'est donc sans attente que nous avons visité Cuenca qui s'avèrera une ville très agréable et même plus impressionnante que Quito.

jeudi 1 septembre 2011

Puerto Lopez : le Galapagos des pauvres


La visite des Îles Galapagos est probablement l'une des choses les plus excitantes à faire sur cette planète. Malheureusement, ce n'est pas à la portée de toutes les bourses, notamment des nôtres. Heureusement, il existe un plan B : Isla de la Plata au large de Puerto Lopez. Bon, ok, on n'y nage pas avec les otaries et il n'y a pas de tortues géantes, mais il y a quand même quelques spécimens intéressants.

jeudi 25 août 2011

Banos : un saut dans les eaux thermales bouillonnantes volcaniques


À Banos, nous avons profité des bains thermaux, les eaux provenant de l'inquiétant volcan actif Tungurahua. À la fin de 1999, le volcan s'est réveillé et les Banenos ont dû fêter le nouveau millénaire loin de chez eux. Nous avons aussi profité de la seule microbrasserie récemment ouverte à Banos, la Cascada. Nous y avons passé nos fins de journée et de soirée pour déguster de bonnes bières brassées avec le houblon cascade, l'un de nos préférés.

Boucle de Quilotoa sur le pouce


Nous revenons tout juste de la boucle de Quilotoa, une série de petits villages andins que nous avons parcourus à pied, en autobus, en pick-up, avec le camion du laitier et sur le pouce. Un petit casse-tête logistique, mais cela valait certainement le coup. Le tout a commencé à Quilotoa, un village de quelques âmes concentré sur une petite rue à proximité du cratère du même nom. Nous sommes arrivés en soirée et nous avons seulement eu le temps de déposer nos bagages et de prendre un repas chez la charmante famille indienne qui nous hébergeait. Guillaume a ensuite essayé d'allumer le feu dans le poêle, mais il a échoué. Son honneur de gars de Saint-François en a pris un coup quand la plus jeune de la famille est venue l'allumer quelques minutes plus tard.

mardi 16 août 2011

Otavalo : randonnée en pick-up et marché d'artisanat

Nous arrivons à Otavalo avant le fameux marché du samedi, question de profiter du calme avant que la ville ne soit envahie par les marchands et les touristes. Nous entreprenons donc une randonnée afin d'aller visiter le Parc des Condors et le Lechero, un arbre magique aux pouvoirs curatifs, selon la légende, au sommet d'une colline. L'arbre est beau, mais c'est plutôt la vue sur le volcan Imbabura qui vaut le détour. Après une heure de marche, nous arrêtons pour jaser avec des petites filles mystifiées par les cheveux blonds de Rachel. Quelques minutes plus tard, un bon samaritain nous fait monter dans sa boîte de pick-up jusqu'au parc.


lundi 15 août 2011

Quito et Mitad del mundo

Nous voilà maintenant en Équateur, dans sa grande capitale, Quito. Nous logeons dans une auberge sympathique, dans une petite cabane avec vue sur la ville et cour avec hamac. Nous avons mangé notre premier ceviche, un plat de crevettes et de calmars dans une sauce brune avec des oignons rouges et de la lime. C'était plutôt bon, mais douteux. Nous profitons de la bière à 1 $, de la PilsEner, une petite blonde tranquille. Nous goûtons plusieurs mets typiques. C'est peut-être l'une des raisons pour lesquelles Guillaume développe sa première intoxication alimentaire du voyage et fait une bonne fièvre. Pour les curieux, il n'a pas souffert des symptômes les plus désagréables...

mercredi 10 août 2011

Dernier droit en Colombie


Petit sprint après Cali, nous avions besoin de nous dégourdir les jambes après douze jours dans la même ville, dans la même chambre, dans le même lit. Une heure après notre dernier rendez-vous à la clinique, nous étions déjà dans l'autobus pour Popayan, question de nous lever au petit matin pour visiter la ville et de nous diriger vers San Augustin. Popayan est une jolie petite ville toute blanche, qui s'est avérée être au-dessus de nos attentes. La route pour San Augustin aussi, mais elle est certainement dans le palmarès des routes les plus cahoteuses de notre voyage. Notons au passage que nous avons fait pour la première fois la route avec des poules et des tonnes d'autocollants de la Sainte Vierge. C'est donc après une longue journée que nous posons nos sacs à San Augustin, berceau d'une civilisation précolombienne disparue, qui nous a laissé d'étranges statues sur des sites mortuaires.

mercredi 3 août 2011

Lève-toi et marche...


La chirurgie au laser est enfin terminée, nous pouvons reprendre la route ! Tout a commencé au Québec lorsque nous nous sommes dit que ce serait bien de plonger sans lunettes, sans lentilles, maintenant que nous sommes certifiés. Guillaume a fait des recherches pour se rendre compte que c'est en Colombie que la technique moderne du lasik a été inventée. Nous avons donc orienté notre parcours pour qu'il commence dans ce pays en se promettant de sauter sur l'occasion. Nous avons visité cinq cliniques à Bogota pour finalement opter pour la Clinica de oftalmologia de Cali, puisqu'elle offrait les meilleurs prix et une bonne expertise. C'est une clinique spécialisée qui traite plusieurs maladies et qui ne fait pas seulement le lasik. On a moins l'impression d'être dans une "shop" à yeux, avec des ophtalmologistes blasés qui passent les clients en série.


jeudi 28 juillet 2011

Détour par Medellin


Alors que nous étions à Salento et que nous projetions de continuer vers Cali, plusieurs personnes nous suggéraient de changer notre itinéraire pour inclure Medellin (prononcez Medejin). On nous décrivait cette ville comme "européenne". Nous laissant porter par l'enthousiasme généralisé, nous avons finalement décidé d'y aller. Premier constat, les gens qui nous ont fait ces commentaires n'ont sûrement jamais mis le pied en Europe. Sincèrement, Medellin n'est pas d'une très grande beauté. De plus, les cafés et les restaurants sont kétaines, pas bons et chers. Je vais donc éviter d'user les touches de mon clavier en vous parlant davantage de cette ville. Notons tout de même que Medellin reste un exemple pour l'animation et l'aménagement de ses parcs et que le métro est ultra propre. Un militaire est même venu m'avertir parce qu'on n'a pas le droit de s'asseoir par terre !

vendredi 22 juillet 2011

Vallée de Cocora : un café sous les palmiers


Pour quitter Bogota, nous choisissons un minibus en direction d'Armenia pour un total de 7 h de route. Question de nous rappeler que nous ne visitons pas l'Allemagne, le trajet durera finalement 11 h et nous arrivons en pleine nuit. Première leçon : attendre le gros autobus confortable au même prix, 45 minutes plus tard. C'est donc après une nuit à Armenia que nous mettons le cap vers Salento, une petite ville de la Vallée de Cocora. Dès notre arrivée, nous tombons sous le charme des paysages montagneux qui rappellent la Suisse, mais avec des palmiers !

dimanche 17 juillet 2011

Bogota : le New York de l'Amérique du Sud


Bogota est une ville à couper le souffle, au sens propre comme au sens figuré. Au sens propre : à 2600 mètres, les effets de l'altitude se font déjà sentir sur la respiration et la fumée noire des collectivos empire les choses. Au sens figuré : Bogota est une des villes les plus dynamiques du continent.




Bogota est une véritable mégapole. Les quartiers du nord sont extrêmement riches, modernes et se développent à un rythme effréné. On se croirait à New York. Le coeur du nord est la zona rosa, environ cinq rues par cinq rues de bars et de restaurants chics. On y trouve notamment la Bogota Beer Company, une microbrasserie qui nous permet de prendre un break de la p'tite blonde un peu trop douce pour notre palais. Vous aurez compris que nous avons profité amplement des plaisirs de Bogota.

lundi 11 juillet 2011

Taganga et Tayrona : le seul risque est d'y rester


Afin de fuir la chaleur et l'humidité de Carthagène, nous décidons de passer un peu de temps à la plage. C'est ainsi que nous nous retrouvons à Taganga, petit village de pêcheurs entouré de montagnes surplombant la mer des Caraïbes. Nous en profitons pour nous rendre à la clinique pour faire examiner les éruptions cutanées qui sont apparues partout sur Rachel à Carthagène. Diagnostique : insolation ! Deux injections de cortisone, dont une dans une fesse, question de nous rappeler que le soleil ici, c'est du sérieux. Pour les curieux, le coût de la consultation et du traitement aura été de 20 $. Mince consolation, cette expérience nous a permis d'apprendre le lexique médical espagnol.

dimanche 3 juillet 2011

Cartagena : la ciudad amarilla

Soyez sans crainte, le réchauffement de la planète n'aura pas lieu. Les Américains veillent à la refroidir avec l'air conditionné dans les avions et les aéroports.

Une fois à Carthagène, nous prenons... nous courrons après un buseta, petit autobus bondé qui n'arrête pas vraiment pour nous prendre. Descendre est encore plus spécial, il faut se jeter par la porte et éviter de se faire frapper par un taxi ou une mobylette.

lundi 20 juin 2011

C'est un départ !

Ça y est, le jour J est presque arrivé. Comme à l’habitude, la liste des choses à faire s’allonge et le temps se fait de plus en plus rare. À l’angoisse du voyage, s’ajoutent le stress du déménagement et les dernières salutations. Sincèrement, nous avons très hâte d’être sur la plage, bien installés, pour faire baisser la pression.

jeudi 5 mai 2011

Éviter les frais bancaires à l’étranger

Quand on planifie un tour du monde, il nous arrive de penser au scénario où nous pourrions être braqués par un voleur. En réalité, les frais bancaires représentent une bien pire menace puisqu'ils saignent notre budget sans que nous nous en rendions compte. Mal informés, vous pourriez payer des centaines de dollars pour un tour du monde. Voyons comment éviter le pire.

Nous irons directement au but. Si vous planifiez un voyage court dans un seul pays où la monnaie n’est pas trop exotique (genre Old Orchard Beach, USA), choisissez un bureau de change et évitez une banque. Par contre, la carte de crédit reste l'option la plus économique et la plus simple.

Pour les voyages un peu plus longs et sérieux, prenez votre carte de crédit quand c’est possible et faites des avances de fonds avec celle-ci pour obtenir de l'argent liquide. Attention, certaines banques facturent jusqu’à 5 $ pour les avances de fonds et des intérêts de près de 20 % par année s’appliquent quotidiennement à partir du jour du retrait et non à la fin du mois comme c'est le cas pour les achats normaux. Peu importe le type de transaction, vous ne vous sauverez jamais des frais de conversion de devises (1,8 % à 2,5 %) de votre compagnie de carte de crédit.
Alors, comment s’en sortir ?
Desjardins semble être la moins rapace pour sortir de l’argent liquide grâce aux avances de fonds :
  • La caisse ne facture pas les avances de fonds
  • Le taux de conversion de devises est le plus bas : 1,8 %
  • Remise de 2 % en Bonidollars sur les achats à l'étranger. Cela permet de compenser les frais de conversion de devises. Il est possible d'utiliser les Bonidollars pour des billets d'avion par exemple.
  • Faites un virement et mettez votre compte Visa en excédent (Ex. : + 250 $) et retirez le même montant ou moins avec votre carte afin d’éviter les intérêts. Seule précaution : le montant excédentaire sur votre carte de crédit n’est pas protégé en cas de fraude ou de vol.
  • Évidemment, n'oubliez pas de mettre un NIP sur votre carte de crédit !
L’Agence de la consommation en matière financière du Canada recense les frais des cartes de crédit. Jetez un coup d’œil sur les frais exigés par votre institution avant de partir en voyage. Vous aurez peut-être une bonne raison de changer d'institution bancaire.

Et les cartes de débit ?
Sincèrement, oubliez le projet. Voici un article de La Presse dans lequel nous avons pris la plupart des informations ci-haut : « Ne pensez pas éviter de payer des frais en utilisant votre carte de débit. En plus des frais de gestion habituels (1,25 $), vous payerez les frais d'accès au réseau Interac ou Cirrus (de 3 à 5 $) et les frais de commodité du propriétaire du guichet (3 $). Au total : 9,25 $ par retrait. Sans compter les frais de conversion de devise (identiques à ceux des cartes de crédit). Ça donne des frissons ! ».

En conclusion, la façon la plus économique d’obtenir de l’argent liquide est de faire une avance de fonds avec une carte de crédit dans un guichet ATM et de prévoir un excédent sur son solde quelques jours plus tôt ou de rembourser l'avance de  fonds le plus rapidement possible. Vérifiez aussi les frais de l’opérateur ATM et choisissez ceux qui ne facturent rien – ce qui est de plus en plus rare. 

jeudi 28 avril 2011

Financer son voyage sans travailler : REER, crédits d'impôt, ...

Je vous entends déjà : Arrrrk ! Quel débile peut bien se préoccuper de REER, alors qu’il est dans la vingtaine et qu’il veut faire le tour du monde ? Une autre affaire pour les retraités dans leur roulotte en Floride !


Et si nous vous disions que, bien assis sur votre divan, vous pouvez aller chercher plusieurs milliers de dollars ? Que vous n’aurez pas à vendre du chocolat à vos matantes pour financer votre voyage ? Que vous pourrez remettre à plus tard votre saison de « picking » dans l’ouest ou votre « expérience » de vendange en France ? Ça vous dit ?




mardi 26 avril 2011

Billets d’avion : comment faire le tour du monde sans se ruiner?

Est-ce que vous avez acheté un billet « tour du monde » ? C'est définitivement LA question qu'on nous pose le plus souvent sur notre projet.

Dans notre cas, ces billets ne nous conviennent pas. Premièrement, ils sont accompagnés d’une myriade de contraintes (temps maximum, nombre d’escales permises, zones géographiques, frais de réservation et de modification, etc.) qui sont difficilement conciliables avec notre type de voyage. Deuxièmement, pour l’itinéraire que nous avons prévu, il est possible de s’en tirer à bien meilleur prix avec l’achat de plusieurs allers simples. Troisièmement, ces billets ne permettent pas de faire un voyage linéaire puisqu’il faut toujours revenir à son aéroport de départ/arrivée pour continuer son itinéraire (sauf quelques exceptions).


Pour plus d’informations sur les billets tour du monde :

À titre de comparaison, voici combien coûtent les grands segments de notre voyage :
  • Plattsburgh-Carthagène : 200$
  • Los Angeles-Asie : 500$ à 700$
  • Kuala Lumpur-Paris : 400$ à 600$
  • Paris-Montréal : 300$ à 500$
  • Ajoutons quelques vols domestiques : 1000$ à 1500$
  • Total : Entre 2500$ à 3500$

J’ai fait une simulation pour acheter un billet tour du monde avec Star Alliance pour des destinations classiques sans escale : Toronto-Brésil-Afrique du Sud-Thaïlande-Toronto et impossible de s’en sortir en bas de 4500 $. En ajoutant l’Australie et une destination du Pacifique, on atteint presque 7000 $ ! Et les vols domestiques et régionaux s'ajouteront aussi à cette facture salée. Si vous êtes Français, sachez que les possibilités sont plus intéressantes chez vous et encore davantage à partir de Londres (voir les liens plus haut).

Derniers conseils
Si vous privilégiez comme nous d’acheter une série d’allers simples, prenez quelques heures de votre temps pour connaître les grandes routes aériennes, les grandes plateformes aéroportuaires (hubs), ainsi que les compagnies aériennes à bas prix (low cost). Vous pourrez ainsi planifier vos arrivées et vos départs des continents selon ces paramètres et ainsi économiser beaucoup d’argent.

Pour les Québécois, comparez les vols à partir de Montréal, mais aussi de Plattsburgh, de Burlington et de Toronto.
  • Plattsburgh : Sprit Airlines dessert l’Amérique latine via Fort Lauderdale en Floride. US Airways et Allegiant Air desservent aussi l’aéroport. L’autobus Mtl-Plattsburgh coûte 20$ aller. Ensuite, il faut prendre un taxi ou marcher jusqu’à l’aéroport (qu’est-ce qu’on ne ferait pas pour économiser 10$ !)
  • Burlington : Jet Blue, US Airways, Continental, Delta et United. L’autobus Mtl-Burlington coûte 25$ et se rend directement à l'aéroport.
  • Toronto : Plusieurs compagnies ne desservent pas Montréal et vous pourriez passer à côté de plusieurs aubaines. Si vous réservez à l’avance, l'autobus Montréal-Toronto coûte aussi peu que 10$ avec Megabus. Pour ceux qui cherchent désespérément le billet d’avion le moins cher, vous pouvez aussi ajouter l’aéroport voisin de Buffalo à vos recherches, vous pourriez être surpris.
Pour conclure : les portes d’entrée et de sortie
LA porte d’entrée de l’Amérique latine pour les Québécois est incontestablement Cancun à cause de la forte concurrence pour cette desserte (pour une fois que les « tout inclus » servent à quelque chose…). Un billet aller pour Cancun coûte généralement entre 200$-250$. Avec un peu de chance, vous pourrez trouver des tarifs semblables pour d’autres villes d’Amérique centrale et pour la Colombie à partir de Plattsburgh et Burlington. Prenez le temps de faire vos recherches!

Sortir de l’Amérique latine est plus compliqué et très coûteux. Je suggère de revenir vers Los Angeles où vous pourrez profiter de cette plateforme majeure vers l’Asie avec des billets pour aussi peu que 450$-550$. Sinon, il est possible de rejoindre Manille ou Kuala Lumpur à partir de Buenos Aires et Sao Paulo pour moins de 1000$. La disponibilité de ces offres n’est pas extrêmement rare, mais faites gaffe puisque vous pourriez vous retrouver acculé au pied du mur avec un billet à 2000$. Préférez Los Angeles où les possibilités se comptent par centaines.

Entre l’Europe et l’Asie, les vols sont nombreux. Notez simplement qu’Air Asia X semble sortir du lot. Évidemment, entre l’Europe et le Québec, Air Transat et Corsair déclassent généralement leurs concurrents. Petit conseil pour les Français : les vols vers Cayenne en Guyane représentent souvent la meilleure aubaine pour vous rendre en Amérique du Sud.

Mes comparateurs de vols préférés :