jeudi 28 juillet 2011

Détour par Medellin


Alors que nous étions à Salento et que nous projetions de continuer vers Cali, plusieurs personnes nous suggéraient de changer notre itinéraire pour inclure Medellin (prononcez Medejin). On nous décrivait cette ville comme "européenne". Nous laissant porter par l'enthousiasme généralisé, nous avons finalement décidé d'y aller. Premier constat, les gens qui nous ont fait ces commentaires n'ont sûrement jamais mis le pied en Europe. Sincèrement, Medellin n'est pas d'une très grande beauté. De plus, les cafés et les restaurants sont kétaines, pas bons et chers. Je vais donc éviter d'user les touches de mon clavier en vous parlant davantage de cette ville. Notons tout de même que Medellin reste un exemple pour l'animation et l'aménagement de ses parcs et que le métro est ultra propre. Un militaire est même venu m'avertir parce qu'on n'a pas le droit de s'asseoir par terre !

Le lendemain, nous avons donc décidé d'aller à Santa Fe Antioquia, question de visiter cette ancienne capitale de la région. La ville est jolie, les maisons sont blanches et les portes sont faites de bois massif. Une petite visite sympathique, mais pas suffisante pour remonter le moral à la suite de la déception de Medellin.

C'est finalement Guatapé qui ramènera le sourire à vos deux comparses. En fait, il s'agit d'une ville au pied d'un réservoir de barrage hydroélectrique qui produit 65 % de l'énergie du pays. C'est donc un immense lac artificiel où se trouvent plusieurs îles. Le célèbre baron de la drogue, Pablo Escobar, y avait plusieurs résidences, dont une qui a été bombardée par l'armée colombienne. Les touristes peuvent même aller visiter les décombres.
Cela dit, le lac n'est pas la principale attraction de Guatapé. C'est le fameux Peñón de Guatapé (ou Peñol), un monolithe imposant de 220 mètres qui surplombe le lac. Après 649 marches, il est possible d'apprécier la vue de la région à son sommet. Sinon, notre visite de Guatapé était plutôt relaxante : hamac, BBQ et même un peu de pêche. Nous quittons la ville au moment où celle-ci s'apprête à être envahie par les vacanciers de la fin de semaine (motomarine, hot-dogs, musique dans le tapis, gros bedonnants saouls sur l'aguardiente, etc.). On se félicite encore pour le bon timming.

Nous sommes maintenant à Cali et il fait chaud, on a donc un point en commun avec le Québec en pleine canicule. Le prochain message, si tout se passe bien, sera écrit sans lunettes. À suivre...

2 commentaires:

  1. In boca al lupo pour l'opération! (Ce à quoi il faudrait répondre «Crepi il lupo», pour préserver la chance. En d'autres mots «Dans la gueule du loup» et «Que crève le loup!»)

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  2. Belles photos, Rachel avec le bras au repos. Vraiment Guillaume tu vas être solide comme le fer en revenant, avec ces 2 sacs à porter. La température est-elle aussi humide qu'au Québec? Y a-t-il souvent des coupures d'électricité ou le système est fiable?
    bonne visite et à bientôt, David

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