samedi 28 avril 2012

Granada, Masaya et Managua: entre richesses coloniales et Verdun


En quittant l'île d'Ometepe sur le pouce, nous n'avons aucune attente concernant Granada. On nous parle d'une ville très touristique, mais sans plus. C'est donc avec surprise que nous découvrons une petite ville tout à fait charmante qui a gardé son style colonial. En ce qui concerne les touristes, on ne nous a pas menti...

vendredi 27 avril 2012

Finca Bona Fide: une belle semaine de dur labeur


D'abord, un mot sur la ferme Bona Fide. C'est une organisation à but non lucratif qui a été inaugurée en 2001 sur un terrain vague de 18 hectares. Cette ferme se spécialise dans la permaculture et vise principalement à soutenir les communautés rurales agricoles. La permaculture s'oppose au concept de monoculture, c'est-à-dire qu'on privilégie la mise en place d'un écosystème logique plutôt que l'imposition d'un mode de culture uniforme basé uniquement sur la productivité. En fait, chaque élément a son utilité dans la chaîne, c'est la base même d'un mode de production durable. Cela étant dit, nous ne vous ferons pas un cours sur ce blogue. Nous vous suggérons d'aller jeter un coup d'oeil au site Internet du projet BonaFide.

mercredi 18 avril 2012

En route vers le Nicaragua

Le retour de Puerto Jiménez à San José est difficile. L'autobus est bondé, il n'y a plus de place assise. Nous sommes une vingtaine de personnes debout entassées dans l'étroit passage parmi des poches de patates et des valises, et ce, pendant presque dix heures. C'est Pâques et les Ticos se rendent à la capitale pour visiter leur famille. Pour être motivés à faire le trajet debout, il faut croire que nous en avons assez du Costa Rica. Nous avons hâte d'être dans un pays moins touristique et moins cher.

Le parc national Corcovado: un incontournable, mais difficile d'accès

Nous pensions avoir tout vu en terme de transport au Costa Rica. En nous rendant à Puerto Jiménez, ville d'entrée du parc national Corcovado, nous battons tous les records. Après une heure de route en autobus, nous sommes bloqués pendant 1h30 à cause d'un glissement de terrain et d'un accident. Une fois repartis, nous arrêtons dans une ville et le chauffeur nous indique que nous devons tous sortir et qu'il reviendra dans 20 minutes après s'être rendu chez le mécanicien. Évidemment, ce 20 minutes est un 20 minutes latino-américain.

samedi 14 avril 2012

San Jose: repos et achats

Nous mettons les pieds à San Jose pour la quatrième fois. Nous commençons à bien connaître cette ville. Cette fois, nous allons dans une auberge un peu plus respectable, car nous avons l'intention d'y rester quelques jours pour nous reposer et faire des achats.


Nous passons beaucoup de temps sur les ordinateurs à magasiner un mini portable et à écrire des messages pour le blogue. Après avoir couru les boutiques et les centres commerciaux, nous sommes un peu découragés. Tout est hors de prix, le double, voire le triple pour le même article vendu au Québec.

Nous décidons donc d'acheter notre nouvel ordinateur sur MercadoLibre, le Kijiji du Costa Rica. Nous sommes conscients que les vendeurs ne sont pas toujours les propriétaires légitimes des appareils électroniques que nous regardons.

Montezuma et Santa Teresa: le Costa comme on l'aime

En attendant le passeport de Rachel, nous décidons de retourner une troisième fois sur la péninsule de Nicoya, cette fois à Montezuma. Nous prenons quelques autobus et un bateau avant d'arriver dans cette petite ville charmante. Nous logeons chez une dame sympathique, sur le bord de la mer. Tranquillement, nous reprenons notre routine, nos habitudes de voyageurs pauvres. Nous nous cuisinons des repas, négocions le coût des transports et de l'hébergement. Nos journées se résument à faire la grasse matinée, à déjeuner avec le beurre d'arachides et la confiture de framboises biologiques, reçus en cadeau, à siroter un bon café noir, à lire dans un hamac, à nous faire bercer par les vagues et à regarder les étoiles.

vendredi 13 avril 2012

Playa del Coco: un dernier moment avec nos amis

Avant le départ du dernier groupe, nous retournons sur la péninsule de Nicoya, à Playa del Coco. Nous nous payons le gros luxe en logeant dans un hôtel de luxe avec piscine de luxe. Nous sommes presque les seuls jeunes de la place parmi les mononcles et les matantes pleins de frics.


Heureusement que nous avons choisi l'endroit pour sa piscine puisque la mer est remplie d'algues rouges, ce qui nous empêche de nous y baigner. Nous passons donc la journée dans la piscine à cramer au soleil et le reste du temps dans la ville pour acheter des souvenirs.

Le parc Rincon de la Vieja et la rivière inconnue

Avant de nous diriger vers Libéria, Rachel fait un arrêt à l'ambassade de San Jose où elle remplit toute la paperasse pour obtenir un nouveau passeport.


À Libéria, il n'y a pas grand-chose à faire. Le matin, nous partons directement avec une fourgonnette vers le parc Rincon de la Vieja. Le mec qui nous transporte est sympathique et parle bien français puisqu'il a déjà travaillé à Montréal. Il nous suggère un sentier qui permet de voir des animaux, des volcans de boue, des fumerolles et de l'activité volcanique qui puent. Tout ça, gracieuseté du volcan Rincon de la Vieja.

Poas: courte ascension d'un volcan actif

Nous arrivons en soirée à San José et décidons de marcher vers l'hostal choisi par Guillaume, le moins cher, évidemment, et nous comprenons vite pourquoi. Il est situé dans un quartier crade où les prostituées patientent à tous les coins de rue.

jeudi 12 avril 2012

Pura vida sur la côte caraïbe

De San Jose, nous expérimentons pleinement la médiocrité du transport costaricain en enfilant les autobus surpeuplés jusqu'à Puerto Viejo sur la côte caraïbe. La chance n'est pas de notre côté puisque nous sommes accueillis par une pluie diluvienne. Guillaume et David partent à la recherche d'un endroit pour crécher et reviennent complètement trempés. Ils nous indiquent le chemin vers une maisonnette qui sera notre quartier général pour les prochains jours. Nous ne perdons pas de temps et passons notre première soirée dans un bar devant la plage.

Manuel Antonio: beaucoup de touristes et peu d'animaux

Les transports sont toujours ennuyeux, nous sommes donc heureux lorsque nous apprenons que nous arrêtons en chemin pour observer des crocodiles du haut d'un pont en direction de Manuel Antonio. Quelques clichés de ces énormes bêtes et nous reprenons immédiatement notre chemin vers cette petite ville hyper touristique située en bordure d'un parc national du même nom.

Nous descendons à l'auberge qui possède deux grandes qualités: sa piscine et son prix. Malheureusement, puisqu'il y a toujours un autre côté à la médaille, nous logeons dans une cage à poules où la température atteint des sommets. Le soir, des films sont projetés sur un écran géant, devant la piscine, pour ceux qui s'ennuient de leur télévision.

lundi 9 avril 2012

Monteverde: tyroliennes et réserve humide

La route pour se rendre à Monteverde doit figurer dans le palmarès des pires du pays. En chemin, notre chauffeur heurte une motocyclette, mais de la façon dont les gens conduisent ici, nous ne sommes pas surpris. Nous arrêtons en chemin pour acheter du vin de coyol, une spécialité locale faite avec de la sève de palmier. Après quelques lacets dans les montagnes, nous arrivons dans cette ville où la température tranche avec celle de la péninsule de Nicoya. En effet, nous sommes non seulement en altitude, mais les nuages sont omniprésents au niveau du sol, formant un brouillard compact. La végétation est particulière, c'est pourquoi nous sommes ici.

Samara: ambiance décontractée

C'est à Samara que notre voyage de groupe commence. Après nous être installés chez une Française, nous partons à la plage. Ce qui nous marque en premier, ce sont les immenses vagues qui avalent les baigneurs. Nous passons une partie de la journée à nous faire secouer par leur force. Certains d'entre nous tentent leur chance sur un bodyboard et réussissent à surfer quelques vagues, tandis que d'autres échouent et se retrouvent le nez dans le sable au fond de l'eau.

samedi 7 avril 2012

Départ vers le Costa Rica, Tamarindo


Départ vers le Costa Rica. Nous savons que nous avons plus de vingt heures d'autobus à nous taper pour rejoindre nos amis qui sont arrivés hier à Libéria, dans le nord-ouest du pays. Nous sommes tellement excités de les voir que nous ne pensons pas à la fatigue. Nous réussissons à nous rendre à la frontière sans trop de mal. Toutefois, à notre grand désespoir, nous ne pouvons pas pousser plus loin avant le lendemain matin, car il n'y a pas d'autobus de nuit. Cette pause nous permet de constater que nos amis ont bougé vers la péninsule de Nicoya, à Tamarindo. Nous siestons donc quelques heures. Dès le soleil levé, nous prenons l'autobus vers San José dans l'espoir de pouvoir tracer jusqu'à Tamarindo.

Canal de Panama comme teneurs de lignes: d'un océan à l'autre


Tout voyage au Panama passe nécessairement par une visite du canal. La plupart des touristes se rendent dans un édifice près des écluses de Miraflores pour observer les bateaux de loin. À nos yeux, cette activité au coût de 10$ constitue une expérience particulièrement ennuyante.


Heureusement, il est possible de traverser le canal de Panama gratuitement en donnant un coup de main aux capitaines de voiliers. En effet, la loi oblige les capitaines à prendre quatre personnes à bord de leur embarcation afin qu'elles tiennent les cordes qui relient le bateau de plaisance au rivage des écluses du canal pour le garder bien au centre. Le travail consiste à tendre ou détendre une corde selon la montée ou la descente des eaux. Puisque nous n'avons jamais mis les pieds sur un bateau, hormis sur celui du père de Rachel, nous nous demandons si nous réussirons rapidement à convaincre un capitaine de nous prendre à bord.