dimanche 26 février 2012

Sur l'Amazone, entre Belém et Manaus (2e partie)

Nous débarquons du bateau. Nous sommes heureux de revenir dans la civilisation. Nous sommes étourdis par le ronronnement du moteur semblable à celui d'un moteur d'avion. Et nos jambes ne sont plus habituées de marcher et nous devons nous rendre au centre-ville pour prendre un autobus pour Alter do chão.

vendredi 24 février 2012

Sur l'Amazone, entre Belém et Manaus (1re partie)

C'est le grand départ pour le trajet en bateau sur l'Amazone, entre Belém et Manaus. Le voyage prendra six jours et cinq nuits. Nous couperons le trajet en deux en nous arrêtant deux jours à Santarém, plus précisément à Alter do Chão. Pour les courageux, il est possible de naviguer sur l'Amazone depuis Belém du côté atlantique au Brésil et de terminer le voyage environ trois semaines plus tard en Équateur ou au Pérou. 

São Luís et Belém sous la pluie

Avant de nous rendre à Belém, nous faisons halte à São Luís, ville classée au patrimoine mondial de l'UNESCO. Nous faisons rapidement le tour de la ville sous la pluie et terminons notre journée dans un musée d'arts visuels dont l'exposition de photographies porte sur les ressemblances entre les rites et traditions des Brésiliens descendants d'esclaves et leurs lointains cousins africains du Bénin, d'Angola et du Madagascar. 

Barreirinhas : le parc des Lençois hors saison

En partant de Jericoacoara, nous savons que nous devons enfiler plusieurs transports pour nous rendre à Barreirinhas, ville de départ pour visiter le parc des Lençois. Il nous faut deux jours pour nous rendre à destination et nous passons une nuit dans un hôtel miteux plein de fourmis. Les transports entre les villages ne sont pas synchronisés et ne sont pas à l'heure. Pendant que nous attendons, Guillaume cueille des mangues et Rachel s'occupe du blogue.

vendredi 17 février 2012

Jericoacoara : enfin un hamac dans l'eau pour Rachel

Notre avion atterrit à 1h du matin à Fortaleza. Nous installons notre matelas de sol dans un recoin de l'aéroport et terminons notre nuit. Après presque huit mois de voyage, cela est devenu banal. Au réveil, nous déjeunons avec nos biscuits sucrés et nos fruits et prenons l'autobus pour Jericoacoara. Pour rejoindre ce petit coin de paradis, il faut traverser des dunes, passer dans des cours d'eau et rouler sur le bord de la mer. C'est pour ces raisons qu'il faut embarquer dans un gros 4x4 pour nous rendre à destination.

Sous le soleil de Rio (prise 2)

Quelques jours plus tôt, nous avons quitté Rio un peu désespérés de la température pluvieuse qui nous empêchait de profiter pleinement de la vue du haut du Christ Rédempteur. Il était cependant hors de question de jeter l'éponge. Nous tenions fermement à revenir avant le départ de notre vol de Rio vers Fortaleza pour monter une deuxième fois vers le Christ Rédempteur et nous rendre au sommet du Pain de Sucre, deux activités incontournables.

En quittant Sao Paulo, nous regardons une dernière fois la météo à Rio et nous savons qu'il fera beau le lendemain. Tout excités, nous prenons le prochain autobus. Une fois au terminal de Rio, nous nous dirigeons vers le même hostal qu'à notre première visite, dans une ville que nous connaissons déjà. C'est toujours rassurant de savoir où l'on se dirige dans cette ville réputée dangereuse (comme d'habitude, la réputation correspond peu à la réalité). 

mercredi 15 février 2012

Sao Paulo : la plus grande ville d'Amérique du Sud

Nous arrivons dans la plus grande ville et dans le plus grand terminal d'Amérique du Sud. Sao Paulo n'est pas à la base d'un grand intérêt. C'est une immense ville d'autoroutes. Pourquoi sommes-nous donc là? Parce que nous tenons à visiter Rio et Sao, question de savoir si les mauvaises langues de Rio ont raison de dire que Sao Paulo est si moche.

Le centre-ville de Sao Paulo est assez intéressant. Il y a quelques beaux monuments, des bâtiments coloniaux et des ponts en fer forgé. Nous oublions un peu l'asphalte. Aussi, l'ambiance sur les rues piétonnes est agréable. Devant la cathédrale, il y a beaucoup de sans-abris et plusieurs preachers en feu qui essaient de remonter le moral des troupes.


Dans Sao Paulo, les panneaux publicitaires sont interdits depuis cinq ans. Ça aère le paysage et fait en sorte que nous ne détestons pas tant nous promener dans la ville. Même les édifices soviétiques s'en trouvent embellis.

Dans une ville de vingt millions d'habitants, nous trouvons de tout. Aussi, l'importante immigration japonaise et italienne apporte son lot de diversité. Nous avons d'ailleurs soupé dans un bon resto italien.

 En soirée, nous rejoignons un ami de Guillaume de passage au Brésil pour ses études en politique et qui se spécialise maintenant en urbanisme. Nous buvons un verre en sa compagnie. Ça fait du bien de parler avec un Québécois. Belle soirée!

Nous retournons maintenant à Rio de Janeiro, il paraît qu'il fait beau. Nous pourrons enfin profiter des vues sur la ville du haut du Corcovado et du Pain de Sucre.








Paraty : ville charmante en bord de mer

C'est le week-end à Paraty et le précarnaval. Vous comprendrez que la ville est animée. Paraty est un ancien port pour le transport de l'or vers l'Europe. Aujourd'hui, cette ville est l'endroit idéal pour les touristes qui veulent être près de la mer et profiter à la fois de tout ce qu'une ville peut offrir, c'est-à-dire de petits cafés, de bons restos, des rues piétonnes pavées, des bâtiments coloniaux, des spectacles en plein air, des hippies qui vendent des cossins.

mardi 7 février 2012

Les 33 ans de Rachel à Ilha Grande

Nous embarquons sur un catamaran pour nous rendre sur une île magnifique du Brésil, Ilha Grande. Le temps se dégage à notre arrivée. Nous sommes chanceux. En débarquant sur le quai, nous trouvons le calme, la fraîcheur et l'air salin. L'endroit est digne d'un paysage de carte postale. À noter que les voitures sont proscrites sur cette île, ce qui nous rend encore plus heureux.

lundi 6 février 2012

Rio de Janeiro : cidade maravilhosa

Nous arrivons en matinée à Rio de Janeiro. Le soleil plombe déjà. Nous ne nous habituons pas encore à la chaleur torride. C'est pourquoi nous en parlons dans chacun de nos billets depuis que nous avons quitté la Patagonie. Vous devez vous dire que nous nous plaignons pour rien, vous qui vous gelez au Québec, dans la neige et le verglas. Vous avez certainement raison de nous en vouloir. Désolés. Alors, il fait chaud, mais les palmiers dansent dans le ciel bleu électrique, le vent est doux et il y a de l'amour dans l'air. Nous sommes tout sourire et prêts à découvrir Rio, cette ville aux mille attraits. C'est mieux? 

dimanche 5 février 2012

Curitiba : un modèle d'urbanisme

Curitiba n'est pas la destination touristique la plus prisée du Brésil. C'est vrai qu'à côté de Rio ou de Salvador, le choix n'est pas difficile. Pourtant, Guillaume tenait à visiter cette ville puisqu'elle constitue un modèle en urbanisme.

Dans les années 70, l'architecte Jaime Lerner a pris le pouvoir à Curitiba et a instauré quelques politiques visionnaires pour l'époque.

- Densification près des axes de transport en commun
- Piétonnisation du centre-ville
- Création d'un réseau de parcs en milieu inondable pour protéger la ville des inondations