jeudi 25 août 2011

Boucle de Quilotoa sur le pouce


Nous revenons tout juste de la boucle de Quilotoa, une série de petits villages andins que nous avons parcourus à pied, en autobus, en pick-up, avec le camion du laitier et sur le pouce. Un petit casse-tête logistique, mais cela valait certainement le coup. Le tout a commencé à Quilotoa, un village de quelques âmes concentré sur une petite rue à proximité du cratère du même nom. Nous sommes arrivés en soirée et nous avons seulement eu le temps de déposer nos bagages et de prendre un repas chez la charmante famille indienne qui nous hébergeait. Guillaume a ensuite essayé d'allumer le feu dans le poêle, mais il a échoué. Son honneur de gars de Saint-François en a pris un coup quand la plus jeune de la famille est venue l'allumer quelques minutes plus tard.

Le lendemain matin, nous avons affronté la descente du cratère de Quilotoa. Selon l'ensoleillement, le bleu change du turquoise au bleu marine. Comme toujours en Équateur, les volcans sont en arrière-plan, ajoutant au charme de l'endroit. La descente est facile, mais nous devons vider quelques fois le sable qui s'accumule dans nos souliers. En revanche, la remontée est exténuante, surtout à 3900 mètres d'altitude.

Nous passons ensuite à Chugchilan. Nous visitons la fabrique de fromage (grosse visite : "ouais, pour faire du fromage on fait chauffer le lait pis c'est ça là") et nous achetons un bloc d'emmental étonnamment très bon. Nous nous promenons en montagne en sachant vaguement si nous nous dirigeons vers la bonne place. Cela nous permet de passer par quelques petites fermes et d'admirer les champs de différentes couleurs à flanc de montagne. Nous terminons notre visite avec la forêt d'altitude, mais le brouillard descendra et nous finirons complètement perdus dans un champ. Heureusement, nous retrouvons vite notre chemin et nous complèterons la randonnée en redescendant vers Chugchilan, toujours avec la vue sur les Andes.

Pour notre dernière journée dans la boucle de Quilotoa, nous nous sommes levés tôt question de prendre le camion du laitier jusqu'à la prochaine ville. Jolie petite promenade avec une belle vue sur les volcans enneigés des environs. Évidemment, les autobus se faisant rares dans cet endroit reculé, nous avons plutôt opté pour le ''pouce'', question d'arriver plus tôt à Banos. Après 20 minutes, nous nous faisons embarquer par un pick-up et nous pratiquons un peu notre espagnol (notre quechua n'est pas très très bon !) jusqu'à la Panaméricaine. Et voilà, fin de la boucle et direction Banos.

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