Lima : la capitale des taxis pirates

Avant de mettre les pieds à Lima, nous sommes passés par Lunahuana, question de goûter au pisco artisanal (fait de la distillation du jus des raisins) et au vin semi-doux sans sulfites. Le mototaxi nous a laissé chez le plus grand producteur de pisco de la région, qui nous a expliqué le processus de fabrication de cet alcool 48 %. Cela dit, nous ne sommes pas de très grands amateurs de vins sucrés, mais comme on dit si bien dans le village natal de Guillaume "l'alcool est dedans''.  

Arrivés à Lima, nous embarquons dans un taxi pour nous rendre à notre auberge. Aussitôt assis, le petit monsieur nous explique en long et en large les dangers des taxis pirates. Selon ses dires, il y en a plus que les taxis officiels. Pour les reconnaître, il faut vérifier le numéro de leur plaque qui doit être aussi inscrit sur le côté de leur véhicule. Il faut voir s'ils ont un permis. Le soir, ils circulent plus facilement. Leur proie, les touristes. Ils peuvent bien souvent utiliser une arme pour les dévaliser. Heureusement (ou malheureusement ?), nous sommes trop cheaps pour prendre des taxis alors cette question de sécurité se pose rarement.

C'est à 4 h 30 du matin que le grand frère de Rachel, David, est arrivé à Lima. Nous sommes très heureux de voyager avec lui. Nous ferons le nécessaire pour qu'il profite au maximum de ses trois semaines de vacances avec nous au Pérou (lire ici : nous serons moins radins).

Dans le vieux Lima, nous avons fait la visite d'un monastère pour ses catacombes impressionnantes, environ 70 000 tombes et des tonnes d'ossements humains. David a fait son premier trajet en combis et a particulièrement aimé le concept du gars qui crie la destination par la porte ouverte pour remplir son véhicule. Le soir, nous sommes allés veiller dans un pub reggae et dans un autre, plus touristique. C'est ce qu'on appelle un beau début de voyage !

Demain, nous quittons Lima pour nous rendre dans une minuscule ville, Huacachina.