vendredi 2 septembre 2011

Au sud de l'Équateur


Cuenca et parc Cajas

Après Quito, la barre était haute en ce qui concerne l'architecture et nous étions persuadés qu'il faudrait attendre le sud du Pérou pour voir d'aussi belles villes. C'est donc sans attente que nous avons visité Cuenca qui s'avèrera une ville très agréable et même plus impressionnante que Quito.


Au-delà des places, des squares et des parcs, Cuenca est aussi réputée pour les Panama (qu'on appelle ici simplement chapeau de paille). Il s'agit de chapeau fait avec des pousses d'une variété particulière de palmiers. Nous avons donc essayé quelques superfino, la meilleure qualité. Ils sont tissés tellement fins que l'eau ne passe pas au travers. Rachel en a profité pour s'acheter un autre chapeau (oui, un autre...) et nous finissons notre journée à regarder les maisons qui bordent la falaise près de la rivière Tomebamba.

 
Le lendemain, nous partons tôt pour le parc Cajas afin de faire une petite randonnée. Guillaume croyait même pouvoir pêcher la truite dans les ruisseaux et les lacs du parc, mais l'information touristique nous a mal informés puisqu'il est impossible de louer l'équipement sur place. Nous pourrions écrire un livre sur la qualité douteuse des informations que nous recevons dans les bureaux officiels d'information touristique. Ceci étant dit, la balade est très jolie et la pêche ne semblait pas très fructueuse de toute façon pour ceux qui s'y essayaient. Bref, Cuenca sera une petite halte sympathique dans notre voyage en Équateur.


Pour terminer notre voyage en Équateur en beauté, nous avons fait halte à Vilcabamba pour relaxer un brin au grand air frais des montagnes. L'établissement où nous logeons est perché sur la colline et offre une vue panoramique sur la vallée. Rachel a profité de la piscine style lagune et des massages pas chers. Guillaume, lui, est bien heureux de lancer des défis au ping-pong.

Bien que nous soyons en retraite, nous avons tout de même fait une randonnée de 4 h, probablement l'une des plus impressionnantes jusqu'à maintenant. La marche se fait à flanc de montagnes avec des précipices de chaque côté. Nous nous sommes fait poursuivre par un chien parce que nous flânions dans son champ. Aussi, un taureau immense, vaguement sympathique à notre égard, nous a bloqué le chemin. Malheureusement, aucune photographie n'a été prise ce jour-là puisqu'au sommet des locaux attaquent parfois les touristes avec des machettes pour voler leurs biens, dont l'électronique.

Ce répit nous a permis de refaire nos énergies avant d'attaquer les nombreux treks au Pérou.

Vilcabamba : le lieu de la longévité

1 commentaire:

  1. ho la la, sa commence à chauffer, d'éventuels attaques de locaux possibles..... en parlant de qualité de l'information c'est pas toujours mieux par chez nous, si j'écoute les conseils sur le site du gouvernement des affaires étranges canadiennes je devrais me tenir très à carreau au Péru. Vous semblez être sur un bon tempo, alors bonne continuation!

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