mardi 13 décembre 2011

El Bolson : un saut dans l'eau des glaciers

À El Bolson, nous ne déposons pas nos sacs et allons directement à la feria pour boire une bonne bière en après-midi, couchés dans l'herbe. Nous mangeons des cerises délicieuses, vendues partout. C'est le temps des fruits ici. Rachel fait du lèche tables d'artisanat pendant que Guillaume se repose devant les hautes montagnes enneigées.

Plus tard, nous nous rendons au camping le plus près. Il y en a plusieurs aux alentours de cette petite ville, mais nous tenons à être au centre pour profiter de notre journée et quart près des services.
Alors que nous sommes à l'information touristique, nous entendons les pneus d'une voiture crisser sur la chaussée. Un jeune en motocyclette s'est fait frapper. Guillaume court et arrive le premier pour venir en aide au jeune qui ne porte pas de casque ni de souliers. Sa tête est en sang et son pied est défoncé. Les secours arrivent quelques minutes plus tard. Bravo à Guillaume pour ses réflexes de secouriste amateur.

Le lendemain s’avérera une de nos plus agréables journées de notre voyage. Nous nous rendons au parc national pour nous baigner au lago Puelo, sceptiques, sachant que l'eau est certainement glacée. C'est effectivement le cas. La surprise, c'est de se baigner dans l'eau cristalline avec comme paysage d'arrière-plan des pics enneigés. Guillaume en profite pour faire quelques sauts du rocher tandis que Rachel nage tranquillement dans l'eau claire.

Nous finissons la journée avec une excellente bière aux framboises biologiques. Personnellement, les bières aux fruits ne sont pas nos préférées, mais celle-là bat tous les records. On dirait que l'on boit du jus de framboises fraîchement pressées.

La suite craint. Nous cherchons l'agence d'où part l'autobus pour Puerto Madryn et courons partout avec nos sacs comme des poules sans tête. Finalement, nous arrivons 10 minutes en retard, essoufflés, le dos en compote, avec un léger sentiment de honte d'avoir préféré la bière à l'organisation de notre départ.

Une fois dans l'autobus, Guillaume se rend compte qu'il n'a pas pris son sac de couchage. Il court avertir le chauffeur et revient avec le matériel essentiel pour une bonne nuit à l'air conditionné. Revenu à son siège, Rachel allume que les bouchons sont dans la soute à bagages. Elle retourne prier le chauffeur qui refuse de lui ouvrir la porte. Elle le travaille un peu et récupère les pièces à conviction, un autre gage d'une bonne nuit quand les enfants pleurent.

Ouf ! Si tout se passe bien cette nuit, nous serons à Puerto Madryn pour joindre notre amie.

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