dimanche 30 décembre 2012

Bangkok: joyeux chaos


Bangkok
Après un avion, un train et un autobus, nous arrivons tard à Bangkok. Nous faisons le tour des chambres pas chères, la routine quoi. Un peu blasés par cette journée infernale, nous sommes réjouis lorsque nous tombons sur un stand à poutine. Ça s'annonce comme une bonne façon de nous remonter le moral. Nous faisons rapidement le lien avec Bruno Blanchet qui habite ici depuis un certain temps. Pendant qu’on déguste notre plat québécois cuisiné par une Thaïlandaise et que nous écrivons un mot à Bruno dans son livre d'or, il apparaît. Il s’installe à notre table. Nous jasons de son parcours, de sa vie et de nos anecdotes de voyage en buvant quelques bières sur son bras. Très sympathique. Pour les inconditionnels de sa série de livres « La frousse autour du monde », sachez que le quatrième tome devrait être terminé au moment où vous lisez ces lignes.

mercredi 26 décembre 2012

Conseils Indonésie (coûts, itinéraire, hébergement, transport, ...)

Devise : 1,00 $ CAN = 10 000 roupies indonésiennes (IDR ou Rp)

Nourriture
La nourriture en Indonésie est très bonne. Les plats les plus populaires sont le nasi goreng (riz frit) et le gado-gado (légumes cuits à la vapeur, œuf dur et sauce aux arachides). On retrouve aussi des currys, des soupes à base de lait de coco et des brochettes accompagnées d'une sauce aux arachides. Voici un aperçu des prix : les plats les plus simples (5 000 Rp - 7 000 Rp) et les plats les plus élaborés (15 000 Rp - 20 000 Rp). Dans les restaurants touristiques, les prix doublent.

Hébergement
L’hébergement en Indonésie est bien. Les chambres sont propres. Le prix classique : une chambre avec lit double et salle de bain (50 000 Rp - 70 000 Rp). Il existe des chambres moins chères, mais elles sont rares dans les villes touristiques. Négociez toujours le prix de la chambre avec l’hôte!

Transport
Sachez d'abord que les gens fument dans les autobus. Pour les longues distances, les prix des autobus sont généralement affichés à l’intérieur des stations d’autobus, même chose pour les trains. Pour les courtes distances, renseignez-vous sur les prix et entendez-vous sur le prix avant d'y mettre le pied. Évitez les intermédiaires ou les personnes qui veulent vous aider puisqu'ils prennent une commission ou tenteront de vous vendre un billet à un prix déraisonnable. Parlez directement avec le chauffeur. En ce qui concerne Java, les mêmes conseils s'appliquent pour les autobus, mais le train est parfois une meilleure option. En effet, le service est plus rapide, il y a plus de place pour les jambes, il y a des toilettes, les trains sont non-fumeur et ce n'est pas nécessairement plus cher. Le site web www.seat61.com/Indonesia.htm est une source extrêmement utile pour comprendre le fonctionnement des trains en Indonésie. Vous économiserez en réservant à l'avance à la gare ou sur le site de la compagnie de train www.kereta-api.co.id/. En utilisant l'outil de traduction de Google, vous pouvez arrivez facilement à passer au travers du processus de réservation. Les wagons de 2e classe (Bisnis) sont parfaits. Finalement, l'avion coûte parfois le même prix que l'autobus. Le site www.tiket2.com/ est le plus solide pour vérifier le prix des vols en Indonésie, mais une fois que vous avez fait votre choix, passez directement par le site web de la compagnie aérienne puisque ce site prend une commission.

Description des coûts de notre voyage en Indonésie.

Plateau de Ijen: voilà pourquoi nous voyageons!

Si nous devions nous décourager lorsque des personnes mal intentionnées tentent de nous vendre des billets d'autobus deux fois trop cher, nous n'aurions pas la chance de visiter d'aussi beaux endroits. Le Kawah Ijen est pénible à atteindre de façon indépendante. Vous avez envie de sauter à la gorge de plusieurs personnes, mais l'effort en vaut la peine et votre frustration est apaisée dès vos premiers pas dans le sentier menant au volcan.

mardi 25 décembre 2012

Bromo: volcan pour lève-tôt

Nous sommes bien heureux de bouger après une semaine passée à Yogyakarta. La réalité nous rattrape rapidement à la gare routière où nous menons une guerre psychologique avec le chauffeur d'autobus pour obtenir un prix décent. Arrivés à Cemoro Lawang, la ville adjacente au volcan Bromo, nous devons semer le conducteur puisqu'il tente d'obtenir une commission sur le prix de notre chambre. Une fois débarrassés de ce parasite, nous avons tout à coup le droit à des prix raisonnables. Nous optons pour la chambre la moins chère chez une famille du village. Nous passons une journée tranquille et nous nous couchons tôt puisque le réveil est tôt.

samedi 22 décembre 2012

Yogyakarta: temple hindou et temple bouddhiste, deux chefs-d'oeuvre

Après quelques jours de passage dans des villes ennuyeuses et laides, nous sommes bien heureux de prendre un train pour Yogyakarta. Nous faisons le trajet de nuit et arrivons à destination fatigués. Mais pas question de paresser et de prendre la première chambre du bord, car nous prévoyons rester cinq jours dans cette ville. Après quelques visites, nous sommes satisfaits de l’endroit déniché qui est très correct pour seulement 5$ la nuit, surtout après avoir vu des chambres bien ordinaires pour le double du prix.

jeudi 6 décembre 2012

Medan et Jarkarta: même combat


Medan et Jakarta sont deux villes sans intérêt. Pour passer de l'île de Sumatra à l'île de Java, nous prenons un vol entre les deux villes. À Medan, nous prenons une chambre en face de la mosquée, question d'avoir une vue sur le seul point d'intérêt de la ville!

Notre vol entre Medan et Jakarta se passe sans histoire. En arrivant à Jakarta, nous sommes étonnés de ne rien trouver à moins de 5$ la nuit comme ailleurs en Indonésie jusqu'à maintenant. Nous nous installons dans une chambre minable pour le double du prix.

Lac Toba: relaxer à Sumatra


Étonnamment, le trajet (trois autobus et un traversier) qui nous mène au lac Toba se passe bien, si ce n'est que nous nous obstinons une fois avec un chauffeur pour le prix de son transport. On se rend compte qu'on a peut-être trop insisté lorsqu'on voit les locaux payer plus cher que nous. On devient un peu paranoïaque en voyage, mais c'est souvent justifié.

Berastagi: le feu et l'eau


Après la plage et la jungle, nous passons maintenant à l'ascension du volcan Gunung Sibayak à Berastagi. Pour ce faire, nous devons retourner à Medan et prendre un autre autobus. Nous nous arrêtons pour manger un plat de nouilles dans une gargote et des Indonésiens s'arrêtent pour prendre des photos avec nous. Nous commençons à avoir une bonne collection de photos de nous avec des inconnus.

mercredi 5 décembre 2012

Bukit Lawang: safari en Indonésie


C'est sans enthousiasme que nous quittons Banda Aceh en direction de Medan puisque nous savons très bien que nous passerons une nuit, une autre, dans un autobus. On commence à s'habituer après un an et demi, mais il y a un hic en Indonésie: les gens ont préservé cette bonne vieille relique du passé qui consiste à fumer dans les autobus. De plus, les autobus sont climatisés et les fenêtres ne s'ouvrent pas. Évidemment, il n'y a pas de cendriers et le sol est couvert de mégots. Étant donné que nous n'aimons pas faire les choses à moitié, nous prenons un autobus qui arrive au milieu de la nuit. Nous arrivons dans un terminus qui n'est pas dans notre guide de voyage. Heureusement, un bon samaritain nous indique l'autobus qui nous amènera là où partira notre transport en matinée pour Bukit Lawang, notre prochaine destination. Étonnamment, nous gardons le moral et rions, même si on tente de nous faire payer dix fois le prix pour l'autobus et que nous subissons l'assaut incessant des chauffeurs de taxis: «Hello missssterrrr, cheap taxi?»

vendredi 30 novembre 2012

Pulau Weh: plongée et moto au bout de l'Indonésie


Enfin en Indonésie. Vol de 45 minutes entre Kuala Lumpur et Banda Aceh puis taxi et bateau lent jusqu'à l'île de Pulau Weh. Banda Aceh, ça doit vous dire quelque chose? C'est ici que le tsunami du Boxing Day a frappé le plus fort le 26 décembre 2004 causant la mort de plus de 160 000 personnes dans la région. La vague a atteint, selon les endroits, une hauteur entre 10m et 35m. L'endroit est aussi connu pour sa guérilla islamiste qui a déposé les armes en 2005. Nous sommes dans la province musulmane la plus extrémiste d'Indonésie. Les gens ne voient pas souvent des touristes puisque le pays a ouvert la région aux étrangers il y a seulement quelques années. Cela est certes la raison pour laquelle Rachel se fait observer de façon insistante par les hommes encore peu habitués de voir des étrangères. Quelques adolescentes veulent absolument être photographiées avec elle. Même si nous nous sentons comme des bêtes de cirques, nous restons souriants.

vendredi 23 novembre 2012

Kuala Lumpur: en attendant que...

Connaissez-vous Air Asia? C'est la compagnie aérienne à bas coût la plus connue d'Asie qui offre des vols pour le prix d'une poignée de change (ok, on exagère). Puisqu'elle est basée à Kuala Lumpur, n'importe quel voyageur en Asie est à peu près certain de passer au moins une fois par ici. C'est donc après un vol de 5h sans histoire que nous atterrissons enfin en Asie du Sud-Est.

Kuala Lumpur, c'est évidemment une ville ultra-moderne avec ses innombrables centres commerciaux, ses autoroutes, son monorail et ses néons clinquants. Par contre, on ne va pas vous mentir: KL=Zzz Zzz Zzz. Tant mieux, nous en profitons pour reprendre le retard sur notre blogue et abuser de l'air conditionné dans notre chambre d'hôtel.

jeudi 22 novembre 2012

Kathmandou: joyeux Diwali

Bien que nous ayons passé quelques jours à Kathmandou à notre arrivée au pays, c'est lors de notre second passage que nous visitons la ville. A priori, on ne peut pas dire qu'elle est énormément charmante, mais elle n'est pas désagréable. Elle vit! Le centre historique de la ville s'appelle Durbar Square. Il s'agit en fait d'une série de places publiques où règnent palais et temples.

L'entrée est payante, mais l'endroit est tellement chaotique à cause des festivités que nous nous disons qu'elle sera optionnelle pour nous. Une fois sur place, nous flânons assis sur les marches des temples et regardons les diverses processions liées à la fête des lumières.

mardi 20 novembre 2012

Parc national de Bardia: safari au Népal

Après un peu de repos à Pokara, nous décidons de partir à la découverte de la jungle népalaise. Deux choix s'offrent à nous: le parc de Chitwan, à 7h de route en bus touristique, ou le parc de Bardia, situé à l'extrémité ouest du pays, à plus de 14h de route dans un bus local. Le choix est évident. Nous prenons l'option longue et pénible afin d'éviter de faire notre safari avec des groupes organisés de touristes chinois.

lundi 19 novembre 2012

Tour des Annapurnas: 12 jours, 220km, 5416m


Les Annapurnas
Le trek des Annapurnas est l'un des grands classiques de la randonnée dans le monde. En fait, il s'agit de sentiers jadis empruntés par des marchands pour alimenter Kathmandou de produits en provenance du Tibet. Il s'est alors développé une infrastructure de tea house afin que les marchands puissent s'arrêter pour manger, dormir et, bien sûr, boire un thé en cours de route.

Aujourd'hui, les marchandises passent plutôt par le port de Delhi en Inde et ce sont les randonneurs qui ont pris la place des marchands sur les sentiers. Les tea house trek népalais restent très intéressants puisqu'ils permettent aux randonneurs de marcher pendant plusieurs jours sans avoir à traîner un sac lourd chargé de nourriture et de matériel de camping. De plus, les tea house trek offrent l'occasion de découvrir la culture locale en passant d'un village à l'autre.

jeudi 8 novembre 2012

Istanbul : iki çay lütfen (deux thés svp)

La démesure. Il n'y a pas d'autre mot pour décrire Istanbul, cette mégapole de douze millions d'habitants où se côtoient les extrêmes : modernité et tradition, laïcité et islamisme, richesse et pauvreté. Disons que notre séjour à Istanbul, l'une des plus vieilles et grandes villes d'Europe, nous met rapidement dans l'esprit du voyage.

Après une nuit blanche passée dans l'avion qui nous mène de Montréal à Istanbul (vous connaissez le topo : bouffe d'hôpital, peu d'espace pour les jambes, films de série B), nous mettons le cap vers l'appartement d'un jeune étudiant qui s'est offert pour nous héberger cinq nuits (via Couchsurfing). Étant donné que nous sommes sur le décalage horaire, nous piquons un somme dans un parc avant de faire sa rencontre, question d'être plus présentables. Son accueil est chaleureux. Il nous prépare le souper, nous fait faire le tour du proprio et nous indique notre chambre. C'est le bonheur. Le mec est sympathique et son appartement luxueux est confortable. En plus, nous adorons son quartier, l'authentique Şişli, que nous n'aurions probablement pas visité sans son invitation.

dimanche 7 octobre 2012

Aller simple: nous reprenons du service


Après trois mois de pause salutaire au Québec, nous décidons de reprendre la route en direction de l'Asie. Nous sommes très heureux d'avoir coupé notre voyage en deux puisque cela nous a permis de nous reposer et de faire tout ce qui nous manquait après un an. Nous avons revu nos amis, notre famille, nous avons mangé quelques pizzas trastevere au Napoletana, nous avons bu de la bière qui goûte quelque chose et nous avons acheté de nouveaux vêtements (Guillaume a perdu 20 livres!).

mardi 26 juin 2012

Tulum: un dernier bain de soleil

À Tulum, nous déposons notre sac dans une auberge luxueuse tenue par un Italien. C'est notre dernier arrêt avant de rentrer au Québec pour quelques semaines. Nous avons cinq jours devant nous pour profiter pleinement de la plage à Tulum, l'une des plus belles en Amérique latine. Son sable est farineux, ses eaux sont turquoises et son achalandage est presque nul. La chance est de notre côté. Malgré que ce soit la saison des pluies, le soleil est au rendez-vous... jusqu'à 17h.

Visite de Chichén Itzá et baignade dans une cénote


Nous avons envie de visiter un dernier site archéologique avant de nous prélasser sur les plages de Tulum. Il semble que Chichén Itzá soit tout à fait indiqué, bien que bondé de touristes. Nous nous rendons à Valladolid, ville voisine du site, puisque nous songeons fortement à visiter les ruines en matinée. Malheureusement, le lendemain matin nous sommes cloués au lit, incapable de nous lever. Les nombreux déplacements depuis un an commencent réellement à nous peser. La force physique autant que la force morale sont à plat.

vendredi 22 juin 2012

Bacalar: lagune caribéenne


Ce matin, nous rentrons au Mexique. Premier changement important dans ce pays, les autobus de «deuxième classe» sont climatisés, confortables, propres et ils offrent suffisamment de place pour les jambes. Bien reposés, nous nous arrêtons à Bacalar, une petite ville sans intérêt, avec pour exception notable sa lagune, un immense océan turquoise d'eau douce, qui vaut le détour. À notre arrivée dans la ville, nous tombons sur un Québécois qui nous fait visiter son auberge. Tout de suite, nous acceptons de dormir dans l'une de ses cabanas avec hamac puisqu'il n'y a pas de nombreux hébergements dans cette ville et que le mec nous fait faire un tour en voiture pour nous indiquer les meilleurs endroits pour nous baigner et manger local.

Caye Caulker: il pleut, il pleut Bergère


Pour quitter le Guatemala vers Belize City, nous nous faisons offrir un prix intéressant pour un transport direct dans une fourgonnette touristique. Nous sautons sur l'occasion même si nous savons que les compagnies de navettes touristiques ne sont pas reconnues pour être des exemples d'intégrité au Guatemala. Par exemple, notre chauffeur fait monter un ami juste avant d'arriver à la frontière qui insiste pour changer les quezales des touristes à un taux moins avantageux qu'à la frontière. Autre stratégie frauduleuse, le douanier demande une fausse taxe de sortie du pays aux touristes qui utilisent ce type de transport. C'est notre cas, nous sommes une cible. Heureusement, Guillaume connaît le jeu et sait très bien que le douanier est corrompu. Il lui explique qu'il travaille pour une représentation diplomatique et qu'il a besoin d'un reçu. C'est surprenant de voir comment le douanier devient tout à coup très sympathique et nous laisse passer sans commentaire. Malheureusement, plusieurs touristes paient cette taxe sans dire un mot et cette situation perdure.

mardi 19 juin 2012

Les ruines de Tikal: les choses sérieuses

Pour terminer le Guatemala en beauté, nous nous offrons la visite du site de Tikal. Il s'agit peut-être d'un des sites archéologiques les plus impressionnants d'Amérique centrale et, la cerise sur le sundae, il est situé en pleine jungle. Ce sont les Mayas qui ont construit les imposantes pyramides de Tikal il y a environ 1000 à 1500 ans. La plus haute atteint 64m.

mercredi 13 juin 2012

Semuc Champey: entre amour et haine


Peut-être l'avez-vous remarqué dans les messages précédents, nous aimons le Guatemala. Le pays est magnifique et ne manque pas d'authenticité. Par contre, cet amour vient avec une bonne dose de haine puisque, disons-le franchement, le nombre de gens malhonnêtes que rencontrent les touristes ici atteint des sommets. Si vous n'êtes pas du genre à vous en faire lorsqu'on vous soutire quelques dollars ou quelques sous ou si votre voyage est organisé à gros prix, vous profiterez du pays sans soucis. Par contre, si vous êtes sur un budget et que vous devez obtenir les prix le plus près de la réalité, certaines journées vous paraîtront comme un champ de bataille. La suite de notre voyage vers Semuc Champey ne se soustrait pas à cette réalité: entre amour et haine.

Todos Santos: dernière halte en montagnes


Pour notre dernière destination en montagnes guatémaltèques, nous choisissons de visiter Todos Santos, un petit village d'Indiens isolé. Le trajet est joli. Nous suivons une route qui serpente dans les montagnes et avons une vue sur les vallées toutes verdies. Nous sommes heureux de nous rendre dans ce coin de pays reculé des grands centres. Nous voulons respirer l'air frais, vivre la vie au ralenti et visiter le marché, réputé et très fréquenté le samedi. Mais ce qui attire principalement les touristes ici est le costume traditionnel des hommes, particulièrement haut en couleur.

jeudi 7 juin 2012

Xela: sources chaudes, ville froide


Après le calme de San Marcos La Laguna, nous nous offrons une escapade dans la deuxième plus grande ville du Guatemala, Quetzaltenango (Xela en langue K'iche). Nous ne savons pas exactement ce que nous venons faire ici à part tuer le temps avant le marché de Todos Santos (notre prochaine destination). Aussi, l'appel incessant de Rachel pour passer une journée dans des sources d'eau chaude est une raison de notre présence à Xela.

San Marcos La Laguna sur le lac Atitlán: village de hippies


Vue de Panajachel, le lac Atitlán est joli, mais nous sommes bien conscients que c'est à partir des petits villages tout autour que nous pourrons mieux en profiter. Notre choix se porte sur San Marcos La Laguna, semble-t-il le plus beau d'entre eux. Malheureusement, Guillaume a mal dormi la nuit dernière à cause du matelas en forme de rampe de skateboard et un nerf s'est coincé entre deux vertèbres cervicales. Comme son chiropraticien au Québec est un peu loin, il décide d'endurer la douleur et de continuer tout de même vers le quai du lac Atitlán pour la suite des choses. Sur la route, un hippie nous interpelle et nous continuons notre chemin afin d'éviter une perte de temps. Une conversation a tout de même lieu:

Panajachel: visite de marchés


Après une semaine tranquille à Antigua, nous retournons sur la route en direction de Panajachel, la principale ville sur les berges du Lac Atitlán. Aujourd'hui, nous sommes très chanceux puisque notre chicken bus est direct! Un peu plus d'espace pour les jambes, et les passagers du TGV Paris-Marseilles seraient presque jaloux de nous. Nous avons même un service à bord qui nous permet d'acheter des empanadas d'ananas et du pain aux bananes.

Antigua: une semaine d'espagnol intensive


Nous nous levons tôt, déjeunons rapidement et partons vers le terminal à la recherche d'un autobus qui se dirige vers la frontière du Guatemala. Nous arrivons un peu trop tard et manquons une camionnette qui fait le trajet direct entre Santa Ana (Salvador) et Guatemala City (Guatemala). Un jeune homme nous invite à monter dans son luxueux chicken bus. Le trajet en montagne est magnifique, la vue sur les vallées est à couper le souffle. Arrivés à la frontière, nous placotons avec le douanier, qui est bien heureux d'apprendre quelques mots en français, et traversons au Guatemala.

samedi 26 mai 2012

Volcan Santa Ana: une belle randonnée sous le tonnerre

Après des émotions intenses à Juyúa, nous mettons le cap vers Santa Ana. Saviez-vous qu'un autobus scolaire peut accueillir 125 personnes? Non? Nous non plus. Bref, après une journée de transport plutôt éprouvante, nous nous disons qu'une bouteille de vin cheap et un pad thaï (avec quelques ingrédients en moins!) nous remonteront le moral. Ceci étant dit, le but de notre passage à Santa Ana n'est pas de vous faire la critique des vins de dépanneur du Salvador, mais bien de monter le Volcan Santa Ana et de profiter des jolies vues sur le lac Coatepeque.

vendredi 25 mai 2012

Juayúa: le jour où nous nous sommes échappés des voleurs

La petite ville de Juayúa est l'hôte toutes les fins de semaine d'une foire gastronomique qui attire de nombreux touristes salvadoriens. C'est donc l'estomac vide après une journée de transport que nous arrivons dans cette charmante bourgade prêts à manger un maximum de spécialités culinaires du pays. Après moins de 5 minutes, nous déchantons en nous rendant compte qu'il s'agit de plats ordinaires avec une présentation plus raffinée que dans les comedors. Voilà que nous n'avons pas envie de payer le triple du prix pour une branche de persil et des carottes en julienne dans notre assiette.

jeudi 24 mai 2012

Suchitoto: la belle vie!

Lors de la planification de notre voyage, nous n'avions pas inclus le Salvador dans les pays que nous voulions visiter pour deux raisons. Tout d'abord, le pays n'est pas particulièrement sécuritaire. Cette raison en soit n'est pas suffisante pour nous arrêter, mais il faut aussi avouer que ce pays n'a pas d'attraits majeurs qui peuvent le rendre incontournable.

Les ruines de Copán: enfin nos premières pyramides

En matinée, nous nous dirigeons vers Copán. Juste avant de prendre un premier chicken bus, nous passons au comedor payer notre repas d'hier soir. En Amérique latine, il n'y a pas de stress. Les gens font confiance. Il nous arrive à l'occasion de ne pas avoir assez de sous pour payer un service. Il suffit d'être aimable et d'expliquer la situation et les gens nous disent de ne pas nous en faire et de revenir quand nous pourrons.

mercredi 23 mai 2012

Lac Yojoa: de la bonne bière au Honduras


Après la plage, nous nous installons dans une auberge en montagne à Los Naranjos, près du lac Yojoa. Ce qui nous amène ici est principalement les bières brassées de façon artisanale dans un minuscule conteneur. À ses débuts, la microbrasserie était tenue par un Américain. Le Hondurien qui a pris la relève produit sept bières (Pale Ale, Amber, Porter, bleuets, framboises, abricots, fraises). Lors de notre passage, cinq d'entre elles sont offertes. Nous ne raffolons pas des bières aux fruits, mais il faut admettre que la bière faite avec les bleuets de la région est très goûteuse, excellente. Un Allemand avec qui nous jasons nous dit à la blague qu'en Allemagne, si quelqu'un se risque à produire de la bière aux fruits c'est la prison.

mercredi 16 mai 2012

Utila: tentative (réussie) de devenir de meilleurs plongeurs


Il y a maintenant deux ans que nous avons suivi nos cours de plongée et l'occasion se présente enfin pour que nous puissions en profiter pour de vrai. Les îles au large du Honduras bénéficient non seulement d'une excellente réputation pour la qualité de la plongée, mais l'île d'Utila est probablement l'un des endroits les moins chers dans le monde pour pratiquer ce sport, et ce, de façon sécuritaire. Après avoir plongés à Little Corn au Nicaragua, nous avons décidé de faire plusieurs plongées au Honduras.

vendredi 11 mai 2012

León: d'un volcan à l'autre


En atterrissant à Managua, nous nous donnons comme objectif de quitter la ville le plus rapidement possible. Malheureusement, notre chauffeur de taxi nous annonce que la ville est assaillie par des partisans du FSLN (Front sandiniste de libération nationale) qui viennent rendre un dernier hommage à l'un des fondateurs de ce groupe révolutionnaire (maintenant le parti au pouvoir), mort la veille. Nous devons donc faire les derniers kilomètres à pied à travers le trafic dense. Mission accomplie! Nous partons pour León. Pendant le trajet, deux touristes parlent sans arrêt de leur « expérience traumatisante », alors qu'ils viennent tout juste de sortir d'un chicken bus (autobus scolaire bondé). Cela nous permet de rire d'eux et d'égayer notre trajet.

mardi 8 mai 2012

Little Corn Island: le Nicaragua à saveur caraïbe


Aujourd'hui, c'est le grand départ vers les Corn Islands, plus précisément à Little Corn, une île de descendants des Antilles anglaises, endroit idéal pour la plongée. Pour s'y rendre, il y a deux options: transport aérien ou terrestre. Nous choisissons le plus long et le moins cher, c'est-à-dire l'autobus de Managua à Rama, une lancha de Rama à Bluefields, un bateau de Bluefields à Big Corn et une dernière lancha vers Little Corn. Un trajet sur deux jours. L'avion prend 50 minutes. Nous sommes heureux de ne pas avoir le mal de mer. Pendant le trajet en bateau d'une durée de 5h, plusieurs voyageurs sont malades. Pour notre part, tout se passe bien. Nous nous faisons bercer par les vagues en admirant les dauphins qui nous suivent. La dernière lancha, et non la moindre, est une expérience en soi. Elle prend les vagues à une vitesse folle et nous devons nous couvrir avec une toile pour éviter l'eau d'emplir l'embarcation. Expérience difficile pour les personnes claustrophobes et celles qui ont vomi pendant le trajet de 5h juste avant.

samedi 28 avril 2012

Granada, Masaya et Managua: entre richesses coloniales et Verdun


En quittant l'île d'Ometepe sur le pouce, nous n'avons aucune attente concernant Granada. On nous parle d'une ville très touristique, mais sans plus. C'est donc avec surprise que nous découvrons une petite ville tout à fait charmante qui a gardé son style colonial. En ce qui concerne les touristes, on ne nous a pas menti...

vendredi 27 avril 2012

Finca Bona Fide: une belle semaine de dur labeur


D'abord, un mot sur la ferme Bona Fide. C'est une organisation à but non lucratif qui a été inaugurée en 2001 sur un terrain vague de 18 hectares. Cette ferme se spécialise dans la permaculture et vise principalement à soutenir les communautés rurales agricoles. La permaculture s'oppose au concept de monoculture, c'est-à-dire qu'on privilégie la mise en place d'un écosystème logique plutôt que l'imposition d'un mode de culture uniforme basé uniquement sur la productivité. En fait, chaque élément a son utilité dans la chaîne, c'est la base même d'un mode de production durable. Cela étant dit, nous ne vous ferons pas un cours sur ce blogue. Nous vous suggérons d'aller jeter un coup d'oeil au site Internet du projet BonaFide.

mercredi 18 avril 2012

En route vers le Nicaragua

Le retour de Puerto Jiménez à San José est difficile. L'autobus est bondé, il n'y a plus de place assise. Nous sommes une vingtaine de personnes debout entassées dans l'étroit passage parmi des poches de patates et des valises, et ce, pendant presque dix heures. C'est Pâques et les Ticos se rendent à la capitale pour visiter leur famille. Pour être motivés à faire le trajet debout, il faut croire que nous en avons assez du Costa Rica. Nous avons hâte d'être dans un pays moins touristique et moins cher.

Le parc national Corcovado: un incontournable, mais difficile d'accès

Nous pensions avoir tout vu en terme de transport au Costa Rica. En nous rendant à Puerto Jiménez, ville d'entrée du parc national Corcovado, nous battons tous les records. Après une heure de route en autobus, nous sommes bloqués pendant 1h30 à cause d'un glissement de terrain et d'un accident. Une fois repartis, nous arrêtons dans une ville et le chauffeur nous indique que nous devons tous sortir et qu'il reviendra dans 20 minutes après s'être rendu chez le mécanicien. Évidemment, ce 20 minutes est un 20 minutes latino-américain.

samedi 14 avril 2012

San Jose: repos et achats

Nous mettons les pieds à San Jose pour la quatrième fois. Nous commençons à bien connaître cette ville. Cette fois, nous allons dans une auberge un peu plus respectable, car nous avons l'intention d'y rester quelques jours pour nous reposer et faire des achats.


Nous passons beaucoup de temps sur les ordinateurs à magasiner un mini portable et à écrire des messages pour le blogue. Après avoir couru les boutiques et les centres commerciaux, nous sommes un peu découragés. Tout est hors de prix, le double, voire le triple pour le même article vendu au Québec.

Nous décidons donc d'acheter notre nouvel ordinateur sur MercadoLibre, le Kijiji du Costa Rica. Nous sommes conscients que les vendeurs ne sont pas toujours les propriétaires légitimes des appareils électroniques que nous regardons.

Montezuma et Santa Teresa: le Costa comme on l'aime

En attendant le passeport de Rachel, nous décidons de retourner une troisième fois sur la péninsule de Nicoya, cette fois à Montezuma. Nous prenons quelques autobus et un bateau avant d'arriver dans cette petite ville charmante. Nous logeons chez une dame sympathique, sur le bord de la mer. Tranquillement, nous reprenons notre routine, nos habitudes de voyageurs pauvres. Nous nous cuisinons des repas, négocions le coût des transports et de l'hébergement. Nos journées se résument à faire la grasse matinée, à déjeuner avec le beurre d'arachides et la confiture de framboises biologiques, reçus en cadeau, à siroter un bon café noir, à lire dans un hamac, à nous faire bercer par les vagues et à regarder les étoiles.

vendredi 13 avril 2012

Playa del Coco: un dernier moment avec nos amis

Avant le départ du dernier groupe, nous retournons sur la péninsule de Nicoya, à Playa del Coco. Nous nous payons le gros luxe en logeant dans un hôtel de luxe avec piscine de luxe. Nous sommes presque les seuls jeunes de la place parmi les mononcles et les matantes pleins de frics.


Heureusement que nous avons choisi l'endroit pour sa piscine puisque la mer est remplie d'algues rouges, ce qui nous empêche de nous y baigner. Nous passons donc la journée dans la piscine à cramer au soleil et le reste du temps dans la ville pour acheter des souvenirs.

Le parc Rincon de la Vieja et la rivière inconnue

Avant de nous diriger vers Libéria, Rachel fait un arrêt à l'ambassade de San Jose où elle remplit toute la paperasse pour obtenir un nouveau passeport.


À Libéria, il n'y a pas grand-chose à faire. Le matin, nous partons directement avec une fourgonnette vers le parc Rincon de la Vieja. Le mec qui nous transporte est sympathique et parle bien français puisqu'il a déjà travaillé à Montréal. Il nous suggère un sentier qui permet de voir des animaux, des volcans de boue, des fumerolles et de l'activité volcanique qui puent. Tout ça, gracieuseté du volcan Rincon de la Vieja.

Poas: courte ascension d'un volcan actif

Nous arrivons en soirée à San José et décidons de marcher vers l'hostal choisi par Guillaume, le moins cher, évidemment, et nous comprenons vite pourquoi. Il est situé dans un quartier crade où les prostituées patientent à tous les coins de rue.

jeudi 12 avril 2012

Pura vida sur la côte caraïbe

De San Jose, nous expérimentons pleinement la médiocrité du transport costaricain en enfilant les autobus surpeuplés jusqu'à Puerto Viejo sur la côte caraïbe. La chance n'est pas de notre côté puisque nous sommes accueillis par une pluie diluvienne. Guillaume et David partent à la recherche d'un endroit pour crécher et reviennent complètement trempés. Ils nous indiquent le chemin vers une maisonnette qui sera notre quartier général pour les prochains jours. Nous ne perdons pas de temps et passons notre première soirée dans un bar devant la plage.

Manuel Antonio: beaucoup de touristes et peu d'animaux

Les transports sont toujours ennuyeux, nous sommes donc heureux lorsque nous apprenons que nous arrêtons en chemin pour observer des crocodiles du haut d'un pont en direction de Manuel Antonio. Quelques clichés de ces énormes bêtes et nous reprenons immédiatement notre chemin vers cette petite ville hyper touristique située en bordure d'un parc national du même nom.

Nous descendons à l'auberge qui possède deux grandes qualités: sa piscine et son prix. Malheureusement, puisqu'il y a toujours un autre côté à la médaille, nous logeons dans une cage à poules où la température atteint des sommets. Le soir, des films sont projetés sur un écran géant, devant la piscine, pour ceux qui s'ennuient de leur télévision.

lundi 9 avril 2012

Monteverde: tyroliennes et réserve humide

La route pour se rendre à Monteverde doit figurer dans le palmarès des pires du pays. En chemin, notre chauffeur heurte une motocyclette, mais de la façon dont les gens conduisent ici, nous ne sommes pas surpris. Nous arrêtons en chemin pour acheter du vin de coyol, une spécialité locale faite avec de la sève de palmier. Après quelques lacets dans les montagnes, nous arrivons dans cette ville où la température tranche avec celle de la péninsule de Nicoya. En effet, nous sommes non seulement en altitude, mais les nuages sont omniprésents au niveau du sol, formant un brouillard compact. La végétation est particulière, c'est pourquoi nous sommes ici.

Samara: ambiance décontractée

C'est à Samara que notre voyage de groupe commence. Après nous être installés chez une Française, nous partons à la plage. Ce qui nous marque en premier, ce sont les immenses vagues qui avalent les baigneurs. Nous passons une partie de la journée à nous faire secouer par leur force. Certains d'entre nous tentent leur chance sur un bodyboard et réussissent à surfer quelques vagues, tandis que d'autres échouent et se retrouvent le nez dans le sable au fond de l'eau.

samedi 7 avril 2012

Départ vers le Costa Rica, Tamarindo


Départ vers le Costa Rica. Nous savons que nous avons plus de vingt heures d'autobus à nous taper pour rejoindre nos amis qui sont arrivés hier à Libéria, dans le nord-ouest du pays. Nous sommes tellement excités de les voir que nous ne pensons pas à la fatigue. Nous réussissons à nous rendre à la frontière sans trop de mal. Toutefois, à notre grand désespoir, nous ne pouvons pas pousser plus loin avant le lendemain matin, car il n'y a pas d'autobus de nuit. Cette pause nous permet de constater que nos amis ont bougé vers la péninsule de Nicoya, à Tamarindo. Nous siestons donc quelques heures. Dès le soleil levé, nous prenons l'autobus vers San José dans l'espoir de pouvoir tracer jusqu'à Tamarindo.

Canal de Panama comme teneurs de lignes: d'un océan à l'autre


Tout voyage au Panama passe nécessairement par une visite du canal. La plupart des touristes se rendent dans un édifice près des écluses de Miraflores pour observer les bateaux de loin. À nos yeux, cette activité au coût de 10$ constitue une expérience particulièrement ennuyante.


Heureusement, il est possible de traverser le canal de Panama gratuitement en donnant un coup de main aux capitaines de voiliers. En effet, la loi oblige les capitaines à prendre quatre personnes à bord de leur embarcation afin qu'elles tiennent les cordes qui relient le bateau de plaisance au rivage des écluses du canal pour le garder bien au centre. Le travail consiste à tendre ou détendre une corde selon la montée ou la descente des eaux. Puisque nous n'avons jamais mis les pieds sur un bateau, hormis sur celui du père de Rachel, nous nous demandons si nous réussirons rapidement à convaincre un capitaine de nous prendre à bord.