mardi 16 août 2011

Otavalo : randonnée en pick-up et marché d'artisanat

Nous arrivons à Otavalo avant le fameux marché du samedi, question de profiter du calme avant que la ville ne soit envahie par les marchands et les touristes. Nous entreprenons donc une randonnée afin d'aller visiter le Parc des Condors et le Lechero, un arbre magique aux pouvoirs curatifs, selon la légende, au sommet d'une colline. L'arbre est beau, mais c'est plutôt la vue sur le volcan Imbabura qui vaut le détour. Après une heure de marche, nous arrêtons pour jaser avec des petites filles mystifiées par les cheveux blonds de Rachel. Quelques minutes plus tard, un bon samaritain nous fait monter dans sa boîte de pick-up jusqu'au parc.


Le but du parc est de remettre sur pied (sur aile ?) des chouettes et des aigles blessés. Nous pouvons donc voir de près des condors qui sont de la même grosseur qu'un chien. Rachel profite pour prendre un maximum de photos, alors que Guillaume se plaint comme une mauviette de son intoxication alimentaire qui ne le lâche pas. À quelques dizaines de mètres du parc, nous nous faisons embarquer dans une autre boîte de pick-up pour nous rendre au Lechero, le fameux arbre avec vue sur la région. Nous sommes facilement impressionnés par les volcans et les montagnes de plus de 4000 mètres, d'autant plus que notre point de référence est le Mont Orford (853 mètres).
Le lendemain matin, c'est littéralement dans une autre ville que nous nous réveillons. Toutes les rues sont occupées par les vendeurs et la foule est compacte. Nous commençons par le marché des animaux où on peut constater à quel point il est difficile de faire entrer un cochon dans un camion. C'est beaucoup plus drôle quand les paysans échappent la corde et que le cochon fonce dans la foule. Évidemment, on peut aussi y acheter des vaches, des poules, des poussins, des lapins, des chèvres, des moutons... mais il manque un peu de place dans notre sac pour ça.  Les madames viennent aussi acheter des cochons d'Inde et regardent leurs ventres pour s'assurer qu'ils sont bien dodus. C'est le repas de luxe ici.
Le marché d'artisanat est un des plus importants du continent. Nous prenons le temps de faire le tour des étals, mais nous savons très bien que la place dans notre sac est restreinte. Rachel se laisse tenter par un chapeau Panama (Montecristi), question de se cacher du soleil de l'Équateur. Bon, ce n'est pas un superfino à 500 $, mais pour 10 $ il remplira son rôle.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire