lundi 28 novembre 2011

Santiago : l'Europe du sud

En route vers le Chili. Nous levons le pouce et, très vite, un camionneur nous invite à monter avec lui dans son immense camion transportant de l'huile d'olive. Alors que nous pensons arriver tôt à la frontière, l'aventure se complexifie. Nous passons 3 h avec le mec aux douanes. Sa marchandise est inspectée au laser, nos sacs aussi. Ensuite, tout le processus de bureaucratie s'enchaîne. Nous prenons ça comme une expérience.

Le camion roule lentement sur la route 7, mais c'est parfait pour observer les rochers aux sept couleurs et même le bout de l'Aconcagua, le toit des Amériques. Assis en hauteur, nous avons une vue panoramique sur les paysages. Rachel a même un lit pour s'étendre. Après plusieurs contrôles, nous arrivons au Chili. Le pouce ici est super. Nous montons avec un jeune homme qui nous prend en pitié. Il nous donne même 6000 pesos pour nous dépanner. Nous n'avons aucun peso chilien sur nous. Plus loin, un contrôleur routier nous dépose au poste de péage le plus près. Finalement, un gentil Péruvien qui habite à Santiago nous amène au centre-ville, dans le quartier étudiant.

Nous nous rendons dans un hostal qui offre le souper gratuitement, le déjeuner aussi. Souvent, c'est du pain blanc et du café instantané, mais cette fois, semble-t-il que c'est du bon café, du jus frais et des toasts, oui des toasts, une première depuis notre départ. Un Français nous accueille avec une coupe de vin et des pâtes au pesto avec du vrai parmesan. Après une journée sur le pouce, ça fait du bien. Nous avons bien choisi l'hostal.

Santiago est une capitale grouillante, immense et verte. Nous nous promenons dans les différents quartiers et, malgré le soleil plombant, c'est agréable puisque les feuillus font de l'ombre. Nous grimpons le Cerro Santa Lucia pour avoir une vue sur la ville. Le jour, il fait 35 degrés Celsius. À bout de la chaleur, nous arrivons devant une fontaine. Rachel enlève ses chaussures et passe une bonne demi-heure à s'y tremper les pieds.

Au Chili, les gens parlent tellement vite que nous avons l'impression que c'est une nouvelle langue. C'est une bonne façon d'apprendre. Une fois que l'on suit le rythme ici, ailleurs ce sera encore plus facile. Nous trouvons les Chiliens agréables et sympathiques.

Le lendemain, nous décidons de siester en journée puisque le soleil est trop intense. Vers 19 h, nous allons grimper le Cerro San Cristobal. C'est un Mont-Royal plus grand. Nous revenons juste à temps pour le BBQ asado à l'hostal. Pour une modique somme, nous avons de la bouffe en quantité et du vin rouge.

C'est la fête et nous sommes heureux d'y participer. Plus tard en soirée, nous suivons le groupe dans un bar. Nous nous rappelons alors que nous préférons nous tenir dans les endroits qui comptent une plus faible proportion de gringos.

Ceci étant dit, le Chili est à la hauteur de sa réputation : cher. Par contre, nous pouvons profiter des avantages de ce pays occidentalisé. Nous retrouvons après plusieurs mois les épiceries, la vie urbaine sans les klaxons omniprésents, les transports bien organisés et la propreté irréprochable.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire