vendredi 22 juillet 2011

Vallée de Cocora : un café sous les palmiers


Pour quitter Bogota, nous choisissons un minibus en direction d'Armenia pour un total de 7 h de route. Question de nous rappeler que nous ne visitons pas l'Allemagne, le trajet durera finalement 11 h et nous arrivons en pleine nuit. Première leçon : attendre le gros autobus confortable au même prix, 45 minutes plus tard. C'est donc après une nuit à Armenia que nous mettons le cap vers Salento, une petite ville de la Vallée de Cocora. Dès notre arrivée, nous tombons sous le charme des paysages montagneux qui rappellent la Suisse, mais avec des palmiers !

Nous arrivons à l'auberge juste au bon moment pour visiter une plantation de café. Le site est magnifique. Nous marchons dans une forêt de bambous, à travers des arbres fruitiers (limes, oranges, ananas, mûres, etc.) et des plants de café. Une cabane-penthouse avec hamac surplombe la vallée de café et, à notre grande joie, le proprio nous annonce que c'est là que nous dormirons puisqu'il n'y a plus de place à l'auberge. Que c'est triste ! Le soir, nous enfilons nos bottes d'eau pour nous rendre à notre logis et partons à l'aventure avec nos lampes frontales. Nous avons passé une nuit reposante au son des criquets et nous avons eu la visite de deux chats qui ont dormi avec nous. Le grand bonheur !

Nous avons profité de cette visite pour faire notre éducation sur le café. Sachez tout d'abord qu'il existe deux grandes variétés de café commercialisées dans le monde : les Arrabicas et les Robustas. Les Arrabicas sont les grands cépages du café, alors que les Robustas sont produits pour les cafés bon marché moins goûteux. Par contre, ces derniers sont plus productifs et plus riches en caféine. Pour produire un bon espresso, il faut néanmoins ajouter un peu de Robusta au mélange d'Arrabica pour produire la fameuse crème. Faites attention, les emballages Arrabica contiennent souvent 100 % de Robusta !

Le propriétaire qui nous a accueillis produit du café typica, c'est-à-dire non modifié génétiquement ou en laboratoire. Les plants de cette production sont mis en terre à 2 mètres de distance les uns des autres et ils sont à l'ombre. La méthode moderne ne nécessite pas d'ombre et les plants peuvent pousser à un mètre de distance. Bref, le typica est plus difficile à produire, il prend plus d'espace et il est moins productif. Le produit final est par contre de meilleure qualité. Devinez quoi ? Le prix sur le marché est le même. La production de typica est donc en disparition en Colombie comme partout dans le monde.

Pour revenir à notre voyage, nous avons eu le coup de foudre pour la Vallée de Cocora, située à quelques kilomètres en Jeep de Salento. Nous avons fait une randonnée d'une dizaine de kilomètres en montagne avec une vue imprenable sur les palmiers de cire. Ces palmiers de plusieurs dizaines de mètres contrastent avec le paysage montagneux. Disons simplement que c'est une scène unique dans le monde.


Sinon, Rachel s'est encore retrouvée à la clinique, mais cette fois pour une tendinite douloureuse, mais sans conséquence grave. En fait, elle doit porter une attelle, alors que Guillaume doit porter son sac, couper sa nourriture, attacher ses cheveux et lacer ses souliers. Grosses vacances !

Jeu-questionnaire


- Combien de fois Rachel a-t-elle visité une clinique depuis notre départ ?
- Combien d'injections a-t-elle reçues ?
- Comment s'est-elle fait une tendinite ?

3 commentaires:

  1. Vous me manquez!!!!
    Di

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  2. 2 fois à la clinique
    j'imagine au moins 1 injection à chaque fois

    et le pourquoi de la tendinite ? hmmm... trop d'appareil photo ? ;)

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  3. Hé bien, on sent le café jusqu'ici (dans mes rêves malheureusement). Dans la vallée de cocora, de quoi est composé la faune ? je suis curieux de savoir si vous avez rencontré des araignés veuve, mygale et des serpents.
    un peu d'histoire:

    Représentée par les Nazcas
    Dans la pampa du sud du Pérou, les traces d'anciens dessins gigantesques tracés sur le sol (géoglyphes) de l'époque précolombienne sont encore visibles. Cette région aride et désertique, où aucune pluie n'est tombée depuis sans doute des milliers d'années, était le domaine des Nazcas, dont on ne connaît pratiquement rien, si ce n'est ces étranges figures géométriques géantes d'animaux et de plantes tracées au sol, que l'on ne peut lire que des airs. On ignore le procédé qu'employaient les Nazcas pour leur réalisation. Des cordelettes tendues entre des pieux et vieilles de quelque 1 400 ans, retrouvées encore en place, ont sans doute servi à tracer les lignes. Le plus surprenant est que certaines de ces lignes se prolongent de façon rectiligne, sans dévier, de part et d'autre de ravins. Des sortes d'esquisses réduites ont été retrouvées à côté de plusieurs des grands dessins, et servaient peut-être de modèles pour la réalisation finale de ceux-ci.

    On suppose que les Nazcas attribuaient des forces magiques aux animaux, et certains pensent que ces dessins en seraient la matérialisation. Sur près de 500 kilomètres carrés, des centaines de figurations voisinent ainsi, représentant des lignes concentriques ou simples, des oiseaux, des plantes, ainsi que des araignées. L'un de ces géoglyphes représente une mygale longue de 46 m et « dessinée » d'un seul trait.
    à bientôt, David

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