vendredi 22 juin 2012

Caye Caulker: il pleut, il pleut Bergère


Pour quitter le Guatemala vers Belize City, nous nous faisons offrir un prix intéressant pour un transport direct dans une fourgonnette touristique. Nous sautons sur l'occasion même si nous savons que les compagnies de navettes touristiques ne sont pas reconnues pour être des exemples d'intégrité au Guatemala. Par exemple, notre chauffeur fait monter un ami juste avant d'arriver à la frontière qui insiste pour changer les quezales des touristes à un taux moins avantageux qu'à la frontière. Autre stratégie frauduleuse, le douanier demande une fausse taxe de sortie du pays aux touristes qui utilisent ce type de transport. C'est notre cas, nous sommes une cible. Heureusement, Guillaume connaît le jeu et sait très bien que le douanier est corrompu. Il lui explique qu'il travaille pour une représentation diplomatique et qu'il a besoin d'un reçu. C'est surprenant de voir comment le douanier devient tout à coup très sympathique et nous laisse passer sans commentaire. Malheureusement, plusieurs touristes paient cette taxe sans dire un mot et cette situation perdure.


Une fois à Belize City, nous prenons le bateau pour nous rendre sur l'île de Caye Caulker. Nous n'avons pas envie de faire le tour de l'île pour trouver un hostal à bon prix, car nous sommes ridiculeusement crevés. Un flâneur au port nous repère et vient vers nous. Il nous suggère un endroit pas très cher et près du centre. C'est donc dans un hôtel tenu par des Chinois que nous vivons pendant quatre jours.

Au Belize, les gens parlent l'anglais. Nous savions que le pays était habité par la population caribéenne, mais nous ne nous attendions pas à y trouver aussi des Chinois. Le contraste est saisissant lorsque nous commandons un chow mein dans un restaurant où joue du reggae.

Il pleut beaucoup lors de notre séjour au Belize. Par chance, nous avons une chambre luxueuse et un accès à une belle piscine. La pluie ne nous empêche pas de visiter l'île et de nous baigner. Nous sommes ici principalement pour faire une journée de plongée en apnée, plongée vivement conseillée par des Québécois.

Même si la température n'est pas idéale, Rachel décide de partir en voilier la journée avant notre départ. Elle tient fortement à faire cette plongée et refuse de passer son tour pour la simple raison qu'il fait gris. Finalement, elle fait le bon choix. Dès son départ, le ciel s'éclaircit et la journée est ensoleillée. Elle nage avec les requins, les raies, les tortues et voit plusieurs espèces marines jamais vues encore, notamment une murène verte d'une taille impressionnante.

Au retour, Guillaume attend sur le quai avec son masque et son tuba, un peu déçu d'avoir manqué son tour. Il se contente de visiter les fonds marins du Split, l'endroit où l'île a été coupée en deux par l'Ouragan Hattie. Ce n'est pas aussi beau que le tour organisé sur la barrière de corail, mais on peut y voir tout de même quelques espèces intéressantes de poissons. Il est chanceux et voit une grande raie tout près du quai. En face du Split, un bar attire les nombreux touristes de l'île qui viennent se baigner, un verre à la main. Nous profitons du coucher du soleil, buvons quelques rhums et rentrons en soirée pour manger un chow mein. On se sent presque en Asie.

Demain, nous nous dirigeons vers le Mexique pour nous reposer un peu sur la plage.

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