Les transports sont toujours ennuyeux, nous sommes donc heureux lorsque nous apprenons que nous arrêtons en chemin pour observer des crocodiles du haut d'un pont en direction de Manuel Antonio. Quelques clichés de ces énormes bêtes et nous reprenons immédiatement notre chemin vers cette petite ville hyper touristique située en bordure d'un parc national du même nom.
Nous descendons à l'auberge qui possède deux grandes qualités: sa piscine et son prix. Malheureusement, puisqu'il y a toujours un autre côté à la médaille, nous logeons dans une cage à poules où la température atteint des sommets. Le soir, des films sont projetés sur un écran géant, devant la piscine, pour ceux qui s'ennuient de leur télévision.
Le groupe retourne dans la ville voisine de Quepos puisqu'il est impossible d'acheter des billets d'autobus à Manuel Antonio pour notre prochaine destination, San Jose. Allô les crosseurs. En sortant de l'autobus pour dire un mot à Guillaume, Rachel « manque » l'autobus. Elle se pose de l'autre côté de la rue pour y remonter dans quelques minutes et survient une engueulade où le chauffeur menace d'appeler la police si elle ne paie pas de nouveau son billet. David et Guillaume restent à la plage pour profiter des grosses vagues, loin de toute cette agitation.
Au retour, nous faisons un saut dans un restaurant pour goûter divers cocktails tropicaux. Ils sont ordinaires, nous passons donc à un autre endroit qui fait notre bonheur. Nous nous aventurons même jusque dans un club adjacent à un casino mais, disons-le franchement, ce n'est pas trop notre truc. Une bonne partie du groupe s'attarde à regarder les Américains perdre quelques centaines de dollars au poker.
Le lendemain, nous enjambons les quelques mètres qui nous séparent du parc avec pour espoir de voir un tas d'animaux. Encore une fois, ils se font discrets, d'autant plus que la présence d'innombrables touristes doit les refroidir. Après une bonne marche, nous nous rendons vers la magnifique plage où nous pouvons enfin voir de nombreux paresseux et des singes capucins. Ces derniers sont d'ailleurs particulièrement intéressés par les lunchs des touristes. Ils fouillent dans les sacs, volent tout ce qu'ils peuvent et s'enfuient sans être rattrapés par les touristes obèses qui se lancent à leur trousse. Les barres tendres font maintenant partie de la chaîne alimentaire des singes.
Nous revenons par la magnifique plage du parc sous un soleil couchant. Nous retournons prendre quelques daiquiris et nous rentrons nous coucher.
Demain, nous partons sur la côte caraïbe, en passant par San Jose.
* Toutes les photos ont été prises par nos amis.
Si Dieu existe, il a l'apparence d'un paresseux.
RépondreSupprimer