Avant le départ du dernier groupe, nous retournons sur la péninsule de Nicoya, à Playa del Coco. Nous nous payons le gros luxe en logeant dans un hôtel de luxe avec piscine de luxe. Nous sommes presque les seuls jeunes de la place parmi les mononcles et les matantes pleins de frics.
Heureusement que nous avons choisi l'endroit pour sa piscine puisque la mer est remplie d'algues rouges, ce qui nous empêche de nous y baigner. Nous passons donc la journée dans la piscine à cramer au soleil et le reste du temps dans la ville pour acheter des souvenirs.
Nous rejoignons plus tard un ami d'un ami, sur une terrasse sur le bord de la mer. Certains se joignent au groupe qui joue au volley-ball. Ensuite, le mec nous amène dans un bar où joue un groupe local plutôt bien. En fin de soirée, il nous invite chez lui. Malgré que nos amis se lèvent très tôt pour partir vers l'aéroport de Libéria et que nous sommes épuisés, nous y allons quand même pour profiter de ce dernier moment ensemble.
Nous passons une belle soirée. À 5h du matin, c'est le moment du pleurnichage.
Après le départ de nos amis, nous changeons d'auberge puisque notre budget ne nous permet pas deux nuits dans ce palace. Nous trouvons un autre endroit, aussi avec une piscine, pour le tiers du prix du premier hôtel. Nous sommes seuls dans le dortoir. Le jardin est immense et parsemé de palmiers avec des hamacs pour relaxer. Nous passons la soirée dans la piscine à jaser et à écouter de la musique.
Le lendemain, nous retournons à Libéria pour rejoindre nos autres amis qui quittent le Costa Rica demain. Nous soupons dans un resto trop cher géré par un nazi qui se fout de nous. Ensuite, nous fuyons le karaoké de notre auberge et allons boire une piña colada médiocre chez le voisin.
Avant d'aller au lit, un de nos amis a pitié de nous et nous lègue son appareil photo. Ce n'est pas une bombe, mais il nous dépannera beaucoup dans les prochaines semaines. Nous le remercions.
À 11h du matin, nos derniers amis nous quittent. C'est le moment du pleurnichage.
Après leur départ, nous restons cloués au lit. L'air conditionné qui fonctionne toute la nuit a eu raison de nous, nous avons un petit rhume. Une journée de plus à Libéria nous permet de faire le point sur la suite des choses.
* Presque toutes les photos ont été prises par nos amis.
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