samedi 7 avril 2012

Départ vers le Costa Rica, Tamarindo


Départ vers le Costa Rica. Nous savons que nous avons plus de vingt heures d'autobus à nous taper pour rejoindre nos amis qui sont arrivés hier à Libéria, dans le nord-ouest du pays. Nous sommes tellement excités de les voir que nous ne pensons pas à la fatigue. Nous réussissons à nous rendre à la frontière sans trop de mal. Toutefois, à notre grand désespoir, nous ne pouvons pas pousser plus loin avant le lendemain matin, car il n'y a pas d'autobus de nuit. Cette pause nous permet de constater que nos amis ont bougé vers la péninsule de Nicoya, à Tamarindo. Nous siestons donc quelques heures. Dès le soleil levé, nous prenons l'autobus vers San José dans l'espoir de pouvoir tracer jusqu'à Tamarindo.


À San Jose, les choses se corsent. Nous devons changer de terminal, le dernier autobus part dans quelques minutes, c'est la folie, nous ne voulons pas manquer ce départ. Ce soir, nous comptons bien embrasser nos amis et boire un verre en leur compagnie. C'est dans ces moments de stress que nous prenons de mauvaises décisions. Nous nous faisons arnaquer par un chauffeur de taxi qui profite de notre situation. Il nous demande le gros prix pour nous transporter au terminal, à quelques minutes seulement. L'autobus est déjà parti. Notre sympa chauffeur nous dit qu'il peut le rattraper pour la modique somme de 80$. Toute une aubaine, champion. 

Un Tico comprend notre désespoir et nous informe qu'une autre compagnie d'autobus offre un dernier départ dans quelques minutes. Nous courrons vers l'endroit du départ. Une autre rapace de chauffeur de taxi nous attend tout près et nous dit que l'autobus vient de quitter en nous montrant l'heure dépassée sur sa montre (nous l'avons observé de loin qui jouait avec sa montre, peut-être avançait-il l'heure pour mieux nous arnaquer?) et nous sert la même bullshit que son copain en nous disant qu'il peut rattraper l'autobus. Cette fois, Guillaume ne se laisse pas avoir. Il se rue vers le terminal d'autobus et voit que l'autobus est sur le point de partir, mais que nous avons encore le temps d'y monter. C'est ce que nous faisons. Nous sommes heureux. Nous serons à Tamarindo dans 5h. Enfin, nous pouvons relaxer. 


Mauvais karma. C'est ici que tout se gâte royalement. À 2h de Tamarindo, Guillaume décide de mettre le sac de jour dans le support à bagages au-dessus de nos têtes pour nous faire plus de place afin de nous laisser un moment de répit. Mauvaise idée. Deux jeunes connards assis au fond de l'autobus le prennent pendant que nous sommes assoupis et sortent au prochain arrêt. Guillaume s'en rend compte trop tard. Pendant les 2h qui suivent, Rachel délire. Nos photos, disparues. Tout notre matériel électronique, évaporé. Le passeport de Rachel aussi. Inutile de vous dire que les retrouvailles sont différentes de celles que nous avions prévues. Nous sautons dans les bras de nos amis, partagés entre le plaisir de les voir et la rage d'avoir tout perdu. 

Nous décidons de profiter du moment présent. Nous trinquons quelques verres et jasons une partie de la nuit.

Demain, départ vers Samara.

* Toutes les photos ont été prises par nos amis.


1 commentaire: