mercredi 23 mai 2012

Lac Yojoa: de la bonne bière au Honduras


Après la plage, nous nous installons dans une auberge en montagne à Los Naranjos, près du lac Yojoa. Ce qui nous amène ici est principalement les bières brassées de façon artisanale dans un minuscule conteneur. À ses débuts, la microbrasserie était tenue par un Américain. Le Hondurien qui a pris la relève produit sept bières (Pale Ale, Amber, Porter, bleuets, framboises, abricots, fraises). Lors de notre passage, cinq d'entre elles sont offertes. Nous ne raffolons pas des bières aux fruits, mais il faut admettre que la bière faite avec les bleuets de la région est très goûteuse, excellente. Un Allemand avec qui nous jasons nous dit à la blague qu'en Allemagne, si quelqu'un se risque à produire de la bière aux fruits c'est la prison.


Nous profitons amplement du houblon, mais aussi des trésors de la région. Nous nous rendons à la chute Pulhapanzak et payons un guide pour qu'il nous mène derrière son fort débit. L'aventure en vaut le coup. Pour nous y rendre, nous affrontons les rochers, desquels il faut parfois sauter d'une hauteur non négligeable, mais aussi, nous sommes secoués par l'eau qui tombe et qui nous aveugle. Enfin, nous arrivons dans un tunnel au bout duquel il y a une grotte. Nous écoutons l'eau tombée, dans l'obscurité.

Nous ne pouvons pas passer à côté d'une promenade en chaloupe sur le lac Yojoa. Nous louons des rames et allons sur le bord du canal pour récupérer notre barque. Guillaume est le chanceux qui doit ramer avec un système purement latino: les rames s'accrochent sur la barque avec des cordes! 

Plusieurs fois, Guillaume remet les cordes en place et cherche à comprendre la raison pour laquelle les Latinos n'ont pas pensé à faire un trou dans les rames pour les insérer dans les clous qui sont sur les barques. Pendant que Guillaume rage, Rachel a les pieds dans l'eau et observe la variété impressionnante d'oiseaux.

Après 1h, nous débouchons enfin sur le lac. Guillaume a développé une technique pour améliorer son coup de rames. Nous nous rendons sur une île. Après seulement quelques pas, nous nous enfonçons jusqu'aux genoux. Rachel perd ses sandales et doit s'enfoncer le bras jusqu'au coude pour les déterrer. Courte pause sur une île flottante. 

Nous repartons vers le large. Rachel saute à l'eau pour se nettoyer et nager un peu avec masque et tuba, mais la visibilité est nulle. Ensuite, retour vers le canal. Guillaume a assez donné. Heureusement, le courant nous aide à revenir sur la berge.

De retour à l'auberge, nous prenons l'apéro sous la pluie et regardons les nouvelles du Québec.

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