mercredi 18 avril 2012

En route vers le Nicaragua

Le retour de Puerto Jiménez à San José est difficile. L'autobus est bondé, il n'y a plus de place assise. Nous sommes une vingtaine de personnes debout entassées dans l'étroit passage parmi des poches de patates et des valises, et ce, pendant presque dix heures. C'est Pâques et les Ticos se rendent à la capitale pour visiter leur famille. Pour être motivés à faire le trajet debout, il faut croire que nous en avons assez du Costa Rica. Nous avons hâte d'être dans un pays moins touristique et moins cher.


En écoutant les conversations, nous nous rendons compte que nous ne sommes pas les seuls à critiquer le transport au Costa Rica. Comme l'explique une dame, le Costa Rica est l'un des pays les plus touristiques de l'Amérique centrale et le système de transport est l'un des pires du continent.


Nous faisons un arrêt à San José, dormons quelques heures, récupérons le passeport de Rachel, prêt depuis plus d'une semaine. Merci de nous avoir informés lors de la réception du passeport... À quoi bon assurer un service rapide si le suivi ne se fait pas? Bon, peu importe, nous partons enfin vers le Nicaragua.

Ce qui nous réjouit le plus en arrivant dans ce pays, c'est la vivacité des gens, l'ambiance qui règne dans les transports et sur la frontière. Le klaxon est de retour, les gens sont aimables, le tourisme est moins omniprésent et tout coûte moins cher. Ça nous rappelle la Bolivie, pays que nous avons beaucoup aimé.

Nous passons une nuit à Rivas chez une dame grincheuse qui marmonne. Nous mangeons un beignet au fromage garni d'une salade de chou et nous reposons un peu. Le lendemain, nous embarquons dans une vieille barque vers l'idylique île d'Ometepe. Tout le long du trajet, Rachel admire le volcan Conception au loin et s'exclame sans cesse comme quoi le paysage est magnifique. Nous sommes tellement heureux d'être au Nicaragua.

Une fois sur l'île, nous faisons du pouce pour nous rendre dans une auberge perdue en montagne à Balgüe. Nous voulons faire du bénévolat sur la ferme Bona Fide et nous savons qu'elle se trouve dans cette ville. Par hasard, nous tombons sur une fille qui travaille à cette ferme et elle nous y amène. Nous parlons avec le coordonnateur qui nous donne rendez-vous demain pour notre première journée de dur labeur.

Très bientôt, nous vous raconterons notre expérience sur la ferme.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire