samedi 28 avril 2012

Granada, Masaya et Managua: entre richesses coloniales et Verdun


En quittant l'île d'Ometepe sur le pouce, nous n'avons aucune attente concernant Granada. On nous parle d'une ville très touristique, mais sans plus. C'est donc avec surprise que nous découvrons une petite ville tout à fait charmante qui a gardé son style colonial. En ce qui concerne les touristes, on ne nous a pas menti...


Granada est une ville plaisante et facile à visiter. Il suffit de se balader dans ses rues pour admirer l'architecture, entre deux pauses cafés. C'est ce que nous faisons pendant notre séjour dans cette ville, en plus de jasettes autour d'un verre de rhum national, le Flor de Caña. Aussi, nous grimpons dans un clocher pour avoir une belle vue sur la région, notamment sur les volcans de l'île d'Ometepe.

Nous aimons le chaos qui règne sur la rue principale près du marché. Il nous rappelle la Bolivie. Nostalgie. Les piétons, les cyclistes, les charettes, les véhicules, tous circulent ensemble parmi les étales du marché.

La ville est située sur le bord du lac Nicaragua et des centaines de petites îles se trouvent au large. Alors que nous regardons à l'horizon après une marche dans le parc, un Nica nous offre un tour de bateau à un prix ridicule puisqu'il est sur le point de partir avec un groupe d'Allemands. Nous profitons de cette jolie escapade autour de petites îles où sont installées quelques maisons de riches, mais aussi un fort et des restaurants. 

Nous faisons une halte sur une île miniature où cinq singes cohabitent. L'île appartient à un vétérinaire qui prend bien soin d'eux. Bref, une petite journée reposante sur l'eau.

Le lendemain, les propriétaires de notre hôtel nous expliquent la meilleure façon de visiter le volcan Masaya et la lagune d'Apoyo en une journée. Nous commençons notre journée tôt avec une engueulade sur le prix de notre billet d'autobus (beaucoup d'énergie pour 20 sous) et nous arrivons enfin à l'entrée du volcan Masaya.

Encore une fois, nous levons le pouce pour nous rendre au sommet puisqu'une route s'y rend. Le premier pick-up nous prend et nous arrivons rapidement au cratère du volcan toujours actif.

Nous nous promenons un peu au sommet et nous profitons de quelques points de vue sur la région. Nous redescendons avec un autobus loué par un groupe d'une église.

Ensuite, nous prenons deux autobus bien bondés et nous arrivons à Catarina où se situe la lagune d'Apoyo. La couleur du lac est censée être marquante à cause des sédiments venant des volcans, mais ladite lagune nous semble être un lac comme un autre. Ce n'est pas grave, nous profitons de l'air frais et les paysages sont jolis.

Les prochains jours sont consacrés à Managua. Nous n'y restons pas longtemps, mais il faut passer par là pour prendre un autobus en direction des îles Corn. En fait, nous pouvons résumer Managua à ce simple détail: l'endroit où l'on change d'autobus. La ville est parsemée d'autoroutes affreuses, de fast food, de centres commerciaux et elle est dénudée de tout intérêt.


Depuis le tremblement de terre de 1972, le centre historique est détruit et la ville est laissée à elle-même.

Heureusement, le paradis n'est pas très loin. Prochaine halte, les Corn Islands.

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