samedi 14 avril 2012

Montezuma et Santa Teresa: le Costa comme on l'aime

En attendant le passeport de Rachel, nous décidons de retourner une troisième fois sur la péninsule de Nicoya, cette fois à Montezuma. Nous prenons quelques autobus et un bateau avant d'arriver dans cette petite ville charmante. Nous logeons chez une dame sympathique, sur le bord de la mer. Tranquillement, nous reprenons notre routine, nos habitudes de voyageurs pauvres. Nous nous cuisinons des repas, négocions le coût des transports et de l'hébergement. Nos journées se résument à faire la grasse matinée, à déjeuner avec le beurre d'arachides et la confiture de framboises biologiques, reçus en cadeau, à siroter un bon café noir, à lire dans un hamac, à nous faire bercer par les vagues et à regarder les étoiles.


À Montezuma, nous faisons une courte randonnée sur la rivière vers une cascade pour nous baigner dans son bassin plein de poissons. À quelques reprises, le débit de la cascade ralentit. Nous comprenons plus tard que des jeunes plus haut s'assoient dans le bassin, ce qui réduit le débit de la chute.

Nous décidons de poursuivre la randonnée vers une deuxième cascade. La montée se fait à l'aide de cordes, la descente aussi. Disons qu'en sandales de plage c'est du sport. L'escalade en vaut la peine. Il y a une corde à Tarzan et un rocher d'environ 15 m duquel il est possible de sauter. C'est ce que Guillaume fait. Avec des sandales, l'entrée dans l'eau le secoue un peu.

Au retour, nous rencontrons une quinzaine de singes dans le sentier. Peu à peu, ils nous encerclent. Nous continuons à avancer doucement sans leur faire peur. À défaut de pouvoir les photographier sur le vif, nous les observons un long moment. Ils nous regardent, font des pirouettes, mangent des baies et grimacent. Tout à coup, notre séance d'observation est interrompue. Deux Américaines lâchent des cris de mort. Lorsque nous arrivons près d'elles, elles sont effrayées et nous disent être chassées par les singes. Passons sur les commentaires.

Le lendemain, nous partons vers Mal Pais, bien qu'une Québécoise nous ait suggéré de surfer avec elle. Nous nous reprendrons plus tard pour le surf, nos cerveaux sont en compote. Nous montons dans l'autobus pour Mal Pais, un peu déçus de passer notre tour pour le surf. Arrivés dans le bled de Mal Pais, nous décidons de nous rendre à Santa Teresa, un peu plus animé.

Nous nous rendons compte que c'est l'endroit idéal pour le surf. Au diable le rhume, nous louons une planche. Rachel donne un cours de base à Guillaume. Prêt à affronter les vagues, il part avec la planche sous le bras. Ce n'est pas long qu'il revient sur le bord, avec un aileron cassé. Guillaume le malhabile se ramasse dans le seul rocher de l'océan. Il s'exclame: « J'pense que ça non plus c'est pas fait pour moi. » Rachel prend la relève et réussit à prendre quelques bonnes vagues.

En soirée, nous nous gavons de thon frais. Une amie du Québec nous a offert un cadeau pour nos anniversaires et c'est ce soir que nous en profitons au maximum. Cette soirée nous fait un grand bien.

Le lendemain, nous ne faisons pas de surf, par peur de briser autre chose. Nous nous contentons de nager un peu avant de prendre l'autobus pour San Jose.

* Quelques photos ont été prises par nos amis.


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