lundi 18 février 2013

Vientiane: capitale tranquille

Vientiane, Laos
En descendant de l'autobus à Ventiane, nous prenons conscience de la véritable saison sèche. Nous la côtoyons depuis décembre, mais ici, dans le sud, elle est passée à une autre phase. Nous devons maintenant composer avec des températures avoisinant les 40 degrés Celcius jusqu'à la fin de notre voyage. Question d’apprivoiser rapidement la chaleur, nous devons chercher bien longtemps au gros soleil pour trouver une chambre. Le projet de revitalisation des berges du Mékong (une affaire de mégalomane financée par les Chinois) fait en sorte que tous les petits hôtels économiques ferment les uns après les autres. Les choses changent vite au Laos, on le constate chaque jour.


Vientiane, Laos
Il n'y a pas des millions de choses à faire ici, mais les temples Wat Si Saket et Wat Haw Pha Kaeo valent à eux seuls un arrêt dans la capitale.

Nous faisons ensuite un arrêt à COPE, là où l'on retrouve une exposition permanente sur les conséquences des mines antipersonnelles au Laos. Il faut savoir que le Laos est le pays qui a été le plus lourdement bombardé pendant la guerre du Vietnam, même si officiellement le pays n'était pas impliqué dans la guerre. La raison est simple, les Vietcongs acheminaient le matériel de guerre via le Laos sur la route Ho Chi Minh afin d'approvisionner les combattants dans le sud du pays.

Vientiane, Laos
Lorsque les Américains se sont rendu compte du stratagème, ils ont littéralement tapissé l'est et le nord du Laos de bombes, mais aussi de mines antipersonnelles. Encore aujourd'hui, il est fréquent de voir des équipes de déminage sur le bord des routes. Dans les campagnes, les paysans et les enfants sont toujours les victimes de ces munitions non explosées qui jalonnent le pays. Au centre COPE, on apprend bien sûr sur les conséquences de ces armes, mais aussi sur le réemploi des mines et des bombes pour usage domestique (pot de fleurs, réchaud et même... un kayak).

Toute bonne fin de soirée au Laos ne pourrait être complète sans une visite du salon de quilles local. Puisque les bars ferment tôt à cause du couvre-feu, le seul endroit où il est possible de consommer de l'alcool jusqu'aux petites heures du matin est le salon de quilles. Il nous suffit de très peu de temps pour constater que notre jeu s'affaiblit à chaque « BeerLao » consommée. On se perd sur le chemin du retour, c'est tout dire.

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