lundi 6 février 2012

Rio de Janeiro : cidade maravilhosa

Nous arrivons en matinée à Rio de Janeiro. Le soleil plombe déjà. Nous ne nous habituons pas encore à la chaleur torride. C'est pourquoi nous en parlons dans chacun de nos billets depuis que nous avons quitté la Patagonie. Vous devez vous dire que nous nous plaignons pour rien, vous qui vous gelez au Québec, dans la neige et le verglas. Vous avez certainement raison de nous en vouloir. Désolés. Alors, il fait chaud, mais les palmiers dansent dans le ciel bleu électrique, le vent est doux et il y a de l'amour dans l'air. Nous sommes tout sourire et prêts à découvrir Rio, cette ville aux mille attraits. C'est mieux? 


Rio coûte cher, c'est pourquoi nous réservons deux lits en dortoir dans une auberge de base. À première vue, l'endroit est sympathique. Plus tard, nous nous rendons compte qu'il est envahi par les puces de lit. Comment nous en rendons-nous compte? Rachel est assise sur un beau divan chic avec coussins assortis en train de lire un livre et se gratte continuellement. Trop prise dans l'aventure, elle poursuit sa lecture quand tout à coup elle décide de déplacer un coussin. Surprise! Les punaises sont partout et travaillent fort dans l'obscurité pour se faire une place au chaud. Guillaume fait le saut. Rachel, pas tant. Elle connaît les puces de chats. C'est pratiquement la même chose. Finalement, nous demandons un remboursement et quittons les lieux pour une auberge magnifique avec air conditionné, dans Botafogo.
Une fois bien installés, nous partons marcher autour du lac. Ce qu'il y a d'impressionnant à Rio, c'est la proximité de la ville et des boisés, des favelas et des quartiers richissimes. C'est un contraste hallucinant. Donc, nous marchons et, à la suggestion du mec de l'auberge, nous allons dans un parc référencé que dans quelques guides de voyage, le parc Lage. Dommage, puisque c'est l'un des plus beaux visités jusqu'à maintenant. Il est calme et de la musique classique joue dans la jungle remplie de palmiers. Plusieurs sentiers mènent à des endroits magiques : un aquarium dans une grotte, une tour style médiévale et des cascades. Nous passons plusieurs heures à nous promener dans ce parc. Nous finissons la journée à la plage d'Ipanema. Rachel est la seule à se baigner. Il ne fait pas très beau, mais l'eau est quand même bleue et bonne. Mystère. Nous comprenons pourquoi un peu plus tard, le drapeau est noir, interdiction de baignade aujourd'hui.
Le soir, nous admirons de la plage le coucher de soleil sur le Pain de Sucre, une montagne que nous prévoyons découvrir dans les prochains jours.

À notre grand désespoir, les prochains jours sont pluvieux et brumeux. Il est impossible d'avoir une vue sur la ville. Nous ne nous décourageons pas et décidons quand même de grimper vers le Christ rédempteur. Habituellement, les gens s'y rendent en autobus. Nous boycottons ce plan et décidons de suivre le sentier qui part du parc Lage. C'est une montée à pique en pleine jungle humide. La pluie récente augmente l'impression d'être perdue dans la jungle tropicale. En haut, nous ne payons pas pour voir la statue du Christ puisque la visibilité est nulle. Nous reviendrons un autre jour. Nous redescendons donc par Santa Teresa, tout près d'une favela. Nous ne nous y attardons pas, nous ne sommes pas trop du type « hey, regarde, y'a des pauvres là. Sors ton kodak! ».
 
Nous réservons donc un vol de Rio vers Fortaleza pour une bouchée de pain en utilisant un faux numéro d'assurance sociale brésilien généré par un site web – ne vous inquiétez pas, c'est relativement éthique, moral et légal. Bravo Guillaume qui connaît les rouages du Web pour économiser en voyage. Ce vol n'est que dans dix jours. Nous partons donc vers Ilha Grande pour fêter la fête de Rachel. Nous en profiterons aussi pour faire le tour des environs avant de revenir à Rio.

Nous allons ensuite à Lapa, près du centre-ville. C'est le quartier déjanté de Rio. Il est un peu glauque, mais il mérite le détour. Au lieu de rester dans le quartier en soirée, nous décidons de revenir à notre auberge pour la fête d'un employé brésilien. Nous participons à une fête brésilienne typique : le BBQ en plein air, le manioc, les guitares et tout le monde qui chante. Il y a une belle ambiance. Nous prenons aussi de bonnes bières dans une microbrasserie du quartier.
Et le temps des décisions se présente. Nous devons bouger de Rio, car la pluie sera au rendez-vous toute la semaine. Il faut visiter Rio sous le soleil pour l'apprécier pleinement. C'est bien beau faire le tour d'un centre commercial pendant une demi-journée, mais nous préférons être en nature. Après plusieurs recherches et réflexions, nous prenons une décision importante. Nous irons visiter le nord du Brésil pour profiter au maximum de ce pays magnifique.





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