vendredi 20 janvier 2012

Uruguay : en banlieue de Buenos Aires

Colonia del Sacramento

Nous attendons le week-end pour partir à Colonia en Uruguay avec Delphine. Nous prenons le bateau de Buenos Aires. La traversée est rapide, 1h seulement. Cela n'empêche pas Delphine et Rachel de roupiller pendant le trajet, couchées dans le couloir. Pas facile la vie en voyage.

Cette petite ville est absolument charmante. Les rues pavées, les demeures fleuries, les voitures de collection et les façades défraîchies lui donnent un air d'antan.

Samedi, nous faisons le tour de la ville, appareil photographique au cou. Dans un petit casse-croûte, nous mangeons la spécialité locale, un chivito (style burger avec œuf, petits pois, maïs, piments forts, légumes). C'est bien gras, bien bourratif et assez correct.

L'eau qui coule dans la rivière, malgré qu'elle soit marron, est fraîche et propre. Avec la chaleur étourdissante qui s'abat sur nos têtes, nous ne nous faisons pas prier pour sauter à l'eau.

Dimanche, nous partons avec l'intention de marcher sur la plage qui fait plusieurs kilomètres de long. Malgré notre bonne volonté, nous nous arrêtons très vite dans un bistro au bord de l'eau et profitons du beau temps en buvant une sangria (une?) au vin blanc délicieuse. Nous passons toute la journée à jaser et à regarder au large. Avant de rentrer en ville, nous nous trempons bien. Guillaume revient par la berge en marchant tranquillement.

Montevideo

Delphine repart vers Buenos Aires tandis que Guillaume et Rachel se dirigent vers la capitale de l'Uruguay, Montevideo. Nous arrivons tard. Le responsable de notre auberge nous indique la chambre pour le reste de la nuit : sans air conditionné, sans ventilateur. Rachel se procure rapidement un éventail qui lui servira beaucoup les prochaines nuits.

Il fait 40 degrés Celsius à l'ombre. Le temps est collant. Nous faisons vite le tour de la ville qui ne nous enchante pas plus qu'il ne le faut. Peut-être est-ce la faute de la chaleur? En attendant de partir vers la côte, vers la mer, nous optons pour des quiches et des pâtisseries.

Punta del Diablo

Nous voulons passer quelques jours dans un endroit calme sans voitures à Cabo Polonio, mais tout est réservé. Nous atterrissons donc dans une auberge à Punto del Diablo. Nous passons trois nuits sans trop dormir. Les touristes sont excités, ils sortent tard et reviennent tôt. L'ambiance est ordinaire. La plupart des gens qui logent à l'auberge sont embauchés par l'auberge. Ils fêtent ensemble, mangent ensemble, travaillent ensemble et font comme si nous étions d'une autre classe.

Ce n'est pas grave. Nous trouvons le moyen de nous évader et de profiter de la plage, de la mer et du poisson. Nous faisons les fous dans les vagues. Leur tempérament violent est parfait pour s'amuser un bon coup et risquer de perdre pied sous l'une d'elles. Guillaume est bon dans ce sport. Rachel, quant à elle, est meilleure pour attirer les bestioles. Elle se fait encore piquer, cette fois par un mini jellyfish. Ça promet pour la suite.

Parfois, le temps est morose et pluvieux, mais les randonnées sous la pluie nous enchantent. Punta del Diablo prend tout son sens lorsque l'on s'aventure au bout de la baie. Les vagues frappent de plein fouet les caps rocheux. Elles mordent dans les rochers et explosent en millions de gouttelettes. Quand nous sommes tout mouillés, nous allons au marché nous gaver d'empanadas aux fruits de mer.

Le clou de ce séjour, c'est un concert que nous allons voir par hasard. Rachel a un bout de chanson dans la tête depuis quelques jours et finit par questionner les gens sur son origine. On nous informe alors du spectacle : La Vela Puerca, un groupe de musique d'Uruguay bien connu. Le concert est à 23h. Nous arrivons à l'heure comme tout bon citoyen. C'est long attendre 3h accoudé sur une barrière. À 2h, la musique commence. Les fans sont en feu depuis 23h. On se fait brasser. C'est une belle performance qui dure 2h avec trois rappels. Ça valait le coup de patienter. Belle découverte.

Bref, l'Uruguay est un pays sympathique, mais qui coûte cher. L'argent américain est la norme pour régler la note dans les hostals. Payer dans la devise du pays coûte plus cher! En plus, nous sommes partis en laissant notre tente à Buenos Aires, ce que nous regrettons beaucoup puisqu'il y a de beaux campings beaucoup moins chers. Mis à part le fait que tout coûte cher en Uruguay, nous avons bien aimé ce pays.

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