jeudi 7 mars 2013

Pulau Langkawi: l'île « duty free »

Malaisie
Après le festin à Penang, nous nous rendons compte que nous ne sommes pas si pressés de quitter la Malaisie. Nous aimerions passer du temps sur une autre île. Quelle île aux eaux cristallines choisir? Gros dilemme, grosse vie sale.

Nous jetons notre dévolu sur Langkawi sans savoir exactement à quoi nous attendre. Pour nous, cette destination est pratique puisque nous pourrons continuer notre périple en bateau de cette île pour rejoindre la Thaïlande. Pour mettre nos pieds dans le sable blanc de l'île de Langkawi, nous enfilons traversier, autobus, traversier et taxi. La routine quoi.


Langkawi, Malaisie
En débarquant sur Langkawi, nous sommes un peu sous le choc. Disons que l'île a été développée sous un modèle de tourisme qui ne nous plaît pas vraiment. Pour être plus clair, l'endroit où nous faisons nos premiers pas est un gros centre commercial avec des boutiques hors taxes, ce qui est un paradis pour le tourisme kitsch. Nous hésitons à rebrousser chemin, mais nous choisissons de rester en nous disant que nous en rirons tout simplement. Nous sautons dans un taxi pour rejoindre la plage Cenang, espérant que l’endroit soit moins surpeuplé de monocles à la Florida.

Malaisie
C'est en trouvant un bungalow bien joli et en mettant pour la première fois le pied sur la plage de sable blanc que nous nous rendons compte que Langkawi, c'est très correct. Comme à notre habitude, nous squattons les chaises longues d'un resort chic. Nous passons le reste de la journée à nous baigner dans l'eau bleue. Le soir, on se risque dans une boutique hors taxe pour acheter une bouteille de vin qui agrémente notre dégustation de mets indiens sur la terrasse de notre maisonnette.

Langkawi, Malaisie
Nous savons pertinemment que Langkawi recèle bien des merveilles, à l'écart de la masse touristique très concentrée sur quelques plages. Alors, nous ne tardons pas, nous louons un scooter et partons vers une première plage avec une petite île au large qui invite à s'y rendre en nageant. Convaincue de s'y rendre en quelques minutes, Rachel saute à l'eau. Elle se rend finalement compte que l'île est plus loin qu'elle ne le laisse paraître, à une heure de nage environ. Elle se fatigue en route, le vent se lève et les vagues sont plus fortes. Avec difficulté, elle réussit à mettre le pied sur l'île. Pour son retour, elle nage vers un voilier et demande à des Américains de la ramener sur la berge. Les plaisanciers racontent qu'ils sont habitués à ramener des nageurs fatigués.

Langkawi, MalaisieAprès cette petite leçon, nous partons vers le nord de l'île pour voir une plage de sable noir et découvrir les plus belles plages de l'île. Disons que nous ne regrettons pas notre choix. La plage de Tanjung Rhu où nous passons l'après-midi est une large bande de sable blanc fin comme de la farine avec une eau limpide et des îlots au large qui complètent le paysage. Nous sommes moins d'une dizaine sur cette longue plage où il n'y a rien d'autre à faire que de nous détendre.

Langkawi, MalaisieDe retour sur notre scooter, nous décidons de changer d'air. Nous prenons une route qui nous mène à 900m plus haut, au sommet du Gunung Raya. Le ciel bleu s'ennuage graduellement lors de notre ascension et se fait même menaçant. Nous arrivons à notre but avant l'arrivée de la pluie et nous nous faufilons gratuitement dans la tour d'observation où on nous offre le thé. Alors que nous sommes dans les nuages, le reste de l'île est exposé au soleil. La visibilité reste suffisamment bonne pour admirer les plages, la mer, les champs et la forêt de cette grande île.

Malaisie
Nous finissons la journée sur la plage pour un coucher de soleil mémorable. Guillaume fait des allers-retours dans une boutique hors taxe pour rapporter des bières froides. C'est presque pathétique d'acheter sa bière dans une boutique aseptisée où l'on retrouve du parfum qui ne sent pas bon et du chocolat belge comme dans les aéroports. Mais bon, à moins de 0,50$ la bière, bien assis dans l’eau en regardant le soleil se coucher, on finit par se dire... finalement, c'est cool Langkawi.

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