vendredi 2 mars 2012

San Blas : le paradis!

Nous partons vers les San Blas. Nous attendons ce moment depuis fort longtemps. Pendant l'organisation du voyage, nous salivions devant Google images. Il est 6h du matin, nous montons dans une Jeep qui nous conduit sur une route sinueuse à l'endroit où nous devons prendre une lancha pour arriver à destination. Le trajet en Jeep en fait voir de toutes les couleurs à certains. Le trajet en lancha est tout aussi cahotique, sinon plus. Nous recevons les vagues en plein visage, le sel nous brûle les yeux et les bancs en bois amortissent drôlement nos sauts. Malgré tout, nous rions beaucoup. Le trajet ne dure que 20 minutes comparativement à une journée pour la traversée de la Colombie vers le Panama dans le même type de barque. Avoir eu plus de temps, nous aurions expérimenté ce voyage. 
Avant d'amarrer sur l'île Iguana, nous faisons un arrêt sur une île habitée par les Kunas, un plus dans le forfait. Nous flânons chez les Indiens sans prendre de photos d'eux puisque c'est interdit (à moins de payer). En fait, vous entrez sur leur territoire selon leurs propres conditions et vous n'avez pas intérêt à jouer au client exigeant ou à la diva. Enfin un peuple qui se tient debout. Nous sommes heureux de pouvoir voir comment ils vivent.
À la vue de l'île Iguana, nous sommes bouche bée. L'île, d'une dimension d'environ 250 mètres par 25 mètres, est toute en sable blanc poudreux et parsemée de palmiers. L'eau est bleu cristal. Les San Blas n'ont presque rien à envier aux Séchelles ou à la Polynésie.
Les San Blas, ce sont plus de 360 petites îles dans l'Atlantique. Il n'y a qu'une dizaine d'îles qui sont accessibles aux touristes. Nous avons choisi l'île Iguana puisqu'elle offre de beaux fonds marins pour la plongée en apnée et que nous recherchons la tranquillité afin de nous reposer avant l'arrivée de nos amis au Costa Rica.

La plupart des touristes vont sur les îles plus achalandées. Nous, nous voulons le calme et nous l'avons. Nous ne sommes qu'une dizaine sur l'île et avons la possibilité de passer nos journées chacun sur notre bout de plage.
Les repas sont compris, cela nous permet de ne pas cuisiner et de profiter pleinement de nos journées sur l'île. De temps en temps, nous avons droit à du homard fraîchement pêché, mais en général, les repas sont ordinaires et les portions sont petites. Peut-être parce que les Kunas sont petits? Nous ne voyons pas d'autres raisons. Ce n'est pas le poisson qui manque dans l'océan.

Après une journée de plongée, nous sommes affamés et devons grignoter nos snacks pour ne pas crever de faim. Nous cueillons des noix de coco desquelles nous buvons l'eau et mangeons la chaire., ce qui nous bourre un peu plus. Lorsque le chef souffle dans son gros coquillage pour signaler l'heure du repas, nous accourons tous à la table, sans discuter.

Nous passons quatre jours nu-pied dans le sable à nous reposer. Nous nous prélassons dans un hamac que nous nous partageons puisque nous avons omis d'apporter les nôtres. La majorité du temps, nous nous baignons ou explorons les fonds marins. Sur un des côtés de l'île, l'eau est parfaitement bleue et très chaude et le fond est soyeux. C'est le bassin bleu, idéal pour la baignade. Les autres côtés de l'île sont remplis de coraux. La plongée en apnée est incroyable. Nous faisons chacun notre tour de longues plongées à la recherche de poissons plus gros et plus colorés et de la pieuvre vue par d'autres touristes, que nous ne trouvons pas, malheureusement.

Le soir, après le souper, nous discutons avec les autres voyageurs de l'île. Des fois, des petits lézards tombent du toit. Rachel aime bien les poser sur son bras et regarder leur petit cœur qui bat et leurs pattes translucides. Avant d'aller dormir dans notre petite hutte en bambou, les Kunas font un feu avec les feuilles de palmiers et nous regardons les étoiles.

Il paraît qu'il a neigé au Québec?

3 commentaires:

  1. Haaaa! Je suis deja alle la aux San Blas , c etait en 1980. Oui, vous avez raison, c est formidable ces iles . J ai adore.

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    1. Comment se rendre aux San Blas à partir de Montréal ?

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  2. 2 façons:

    1) À partir de Panama City (Panama). C'est la façon la moins chère. Il suffit de se rendre dans n'importe quelle auberge jeunesse de la ville et de choisir son île de destination. Il existe une bonne douzaine de choix. Des îles de party à des îles calmes. Tout est organisé par l'auberge (transport, réservation) à partir du moment où l'on fait notre choix.
    2) En voilier à partir de Panama ou de Carthagène en Colombie. Dans les auberges jeunesses de Carthagène ou de Panama city, plusieurs capitaines de voilier offre la traversée entre les deux villes (donc de l'amérique centrale à l'amérique du sud ou vice-versa). La traversée prend quelques jours et le bateau arrête sur des îles désertes. Vraiment la grosse affaire, mais c'est un peu plus cher.
    Pour plus d'infos:
    L'auberge jeunesse la plus populaire de Panama:
    http://www.lunascastlehostel.com/
    http://www.lunascastlehostel.com/travel-info/san-blas/
    http://www.lunascastlehostel.com/travel-info/boats-to-colombia/
    Auberges jeunesses populaires de Carthagène
    http://www.casaviena.com/cartagena-hostel.html
    http://www.hostelcartagena.com/fr/

    Note: Pas besoin de rester dans ces hostels pour faire des réservations. Il s'agit simplement des endroits les plus fréquentés par les voyageurs et le personnel est habitué aux voyages aux San Blas.

    Finalement, les vols pour la Colombie (et parfois pour le Panama) sont vraiment pas chers à partir de Plattsburgh (400$ aller-retour incluant les frais pour le bagage en soute). Il s'agit des vols Plattsburgh-Bogota et Plattsburgh-Carthagène avec Spirit Airlines.
    http://www.spirit.com/Default.aspx

    Par contre, seulement possible de se rendre aux San Blas en voilier à partir de la Colombie et ça coûte cher (environ 400$ au moins). Donc, pour les budgets serrés, vaut mieux visiter les San Blas à partir de Panama où on se rend tout près en jeep pour ensuite sauter sur un bateau pour quelques minutes jusqu'à notre île où l'on réside.

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