Après
une semaine tranquille à Antigua, nous retournons sur la route en
direction de Panajachel, la principale ville sur les berges du Lac
Atitlán.
Aujourd'hui, nous sommes très chanceux puisque notre chicken
bus
est direct! Un peu plus d'espace pour les jambes, et les passagers du
TGV Paris-Marseilles seraient presque jaloux de nous. Nous avons même
un service à bord qui nous permet d'acheter des empanadas
d'ananas et du pain aux bananes.
Après
nous être débarrassés d'un fatigant qui nous offrait une chambre
«good
price for you my friend»,
nous en trouvons une réellement pas chère sans avoir à payer une
commission, incluse dans le prix de notre chambre. Sans perdre de
temps, nous faisons ce que nous sommes venus faire ici, c'est-à-dire
visiter les marchés des environs.
Première
destination: Sololá.
Situé à côté de Panajachel (Pana, pour les intimes), il s'agit
peut-être de l'un des plus importants marchés des environs. Nous
tenons à le visiter puisqu'il ne s'adresse pas aux touristes. Donc,
pas de vendeurs de tissus «good
price»,
mais un marché immense, chaotique où l'on trouve n'importe quoi. En
nous frayant un chemin entre les étals, nous achetons chacun une
bonne salade de fruits et Rachel en profite pour donner de l'amour
aux poussins qui s'apprêtent à être vendus. Nous mangeons comme à
notre habitude au marché et retournons à Pana faire une petite
sieste.
Deuxième
destination: Santa Cruz del Quiché. Après onze mois de voyage,
faire 2h d'autobus devient pour nous une «activité
de proximité».
Nous partons, tôt le matin, et arrivons pour faire le tour de ce
marché assez important, mais moins que celui de Sololá.
La ville est jolie et nous flânons longuement dans les environs.
Évidemment, nous n'avons rien à acheter ce qui rend l'activité un
peu moins intéressante, mais nous aimons profiter de ces journées
pour voir une page de la vie quotidienne des gens d'ici. Au retour,
nous pratiquons le saut en hauteur lorsque l'autobus roule sur des
dos-d'âne. Une bonne leçon pour ceux qui voulaient attendre avant
d'aller aux toilettes.
Nous pensions aller le lendemain au
marché de Chichicastenango, mais nous voulons éviter de faire une
surdose de marchés. Panajachel est une ville touristique sans grand
intérêt. Par contre, la nourriture de rue est difficile à battre
le soir. Nous enfilons de nombreux tacos ainsi que des pointes de
tarte alléchantes vendues par une dame.
Nous sommes heureux de visiter un pays où
les gens portent encore les habits traditionnels. Il s'agit de
couleurs et d'ambiances que nous n'avions pas revues depuis
l'Équateur, le Pérou et la Bolivie.
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