En
atterrissant à Managua, nous nous donnons comme objectif de quitter
la ville le plus rapidement possible. Malheureusement, notre chauffeur
de taxi nous annonce que la ville est assaillie par des partisans du
FSLN (Front sandiniste de libération nationale) qui viennent rendre
un dernier hommage à l'un des fondateurs de ce groupe
révolutionnaire (maintenant le parti au pouvoir), mort la veille.
Nous devons donc faire les derniers kilomètres à pied à travers le
trafic dense. Mission accomplie! Nous partons pour León. Pendant le
trajet, deux touristes parlent sans arrêt de leur «
expérience traumatisante », alors
qu'ils viennent tout juste de sortir d'un chicken
bus (autobus
scolaire bondé). Cela nous permet de rire d'eux et d'égayer notre
trajet.
Après
une bonne nuit de sommeil, nous décidons de parcourir les rues de la
ville et de réfléchir à la suite des choses. León est une ville
coloniale du même calibre que Granada, sans une horde de touristes et
un peu moins spick and
span. Notre coup de
coeur va certainement à la cathédrale, en haut de laquelle il est
possible d'admirer la vue sur les nombreux volcans des environs.
Nous
terminons notre petite visite en enfilant quelques tacos bien
ordinaires et en jouant une partie de hockey sur table.
La
plupart des touristes viennent à León pour une chose: descendre en
luge le volcan Cerro Negro. Inutile de vous dire qu'il s'agit de
l'activité gringo par excellence. Généralement,
nous évitons ce type de trappe à touristes, mais la tentation est trop
forte de glisser sur un volcan, pour nous qui n'avons pas profité
(sic) de l'hiver cette année.
Nous
partons donc de l'auberge en camion et arrivons au volcan où nous
rendons visite à des iguanes avant d'entreprendre une montée de 45
minutes. Le volcan est très jeune et il entre en éruption assez
souvent. Rachel se brûle légèrement sur des fumerolles lors d'une
pause photo. C'est certain qu'en sandales ce n'est pas l'idéal pour monter un volcan actif. Mais nous n'avons pas de souliers et ne voulons pas passer à côté de cette activité extrême. Nous sommes prêts à
endurer n'importe quoi pour descendre le volcan en luge. Arrivés en
haut, nous enfilons nos combinaisons de mineurs orange, nos lunettes
de protection et nous recevons les dernières instructions.
La pente de sable noir a 40 degrés d'inclinaison. Il est possible de glisser pendant environ 45 secondes. Pour ceux qui ont envie de battre le record de vitesse, ils doivent viser 90km/h sans se tuer, bien sûr. Ceux qui réussissent ont droit à cinq mojitos. Les filles partent les premières et nous comprenons vite qu'elles ne battront pas le record! Rachel arrive une des premières avec un gros 19km/h. Guillaume se laisse descendre un peu plus vite et atteint 58 km/h, une performance respectable qui le place troisième dans le groupe. Même loin du record, nous avons une bonne dose d'adrénaline.
La pente de sable noir a 40 degrés d'inclinaison. Il est possible de glisser pendant environ 45 secondes. Pour ceux qui ont envie de battre le record de vitesse, ils doivent viser 90km/h sans se tuer, bien sûr. Ceux qui réussissent ont droit à cinq mojitos. Les filles partent les premières et nous comprenons vite qu'elles ne battront pas le record! Rachel arrive une des premières avec un gros 19km/h. Guillaume se laisse descendre un peu plus vite et atteint 58 km/h, une performance respectable qui le place troisième dans le groupe. Même loin du record, nous avons une bonne dose d'adrénaline.
Au
retour à l'auberge, nous avons droit à deux mojitos, supposément
très bon selon le Lonely Planet. Nous ne sommes pas de cet
avis. Selon nous, un mojito sans limes n'est pas un mojito. Nous achetons
quelques limes que nous partageons avec d'autres voyageurs, heureux
de retrouver le vrai goût d'un bon mojito.
Le
lendemain matin, nous décidons de monter le volcan Telica pour
dormir au sommet. Normalement, les voyageurs y vont avec un groupe
organisé, mais nous préférons le faire par nous-mêmes parce que les prix sont gonflés et voulons avancer à notre rythme, assez rapide en général.
Pour préparer ce court trek, nous faisons quelques achats et nous partons avec notre fameuse tente à 15$, qui aura fait quand même beaucoup de chemin depuis le Costa Rica. Nous nous rendons en chicken bus à San Jacinto, là où l'on peut voir de la boue en ébullition. Évidemment, nous nous faisons harceler par les guides, car il semble que le sentier est difficile à trouver.
Nous décidons de partir seuls. En cours de route, nous demandons de l'aide pour nous retrouver dans les multiples sentiers. Finalement, nous sommes rejoints par un homme à cheval qui nous propose d'être notre guide pour une somme qui cadre dans notre budget. Après quelques minutes de route, nous nous rendons compte que nous avons bien fait de le suivre puisque la route est compliquée.
Nous sommes encore plus satisfaits de suivre un guide lorsque nous prenons une pause en regardant le volcan que nous désirons monter et que le cavalier nous informe que celui devant nous est le volcan Santa Clara. Avouons-le, nous aurions eu l'air fou de monter le mauvais volcan!
Pour préparer ce court trek, nous faisons quelques achats et nous partons avec notre fameuse tente à 15$, qui aura fait quand même beaucoup de chemin depuis le Costa Rica. Nous nous rendons en chicken bus à San Jacinto, là où l'on peut voir de la boue en ébullition. Évidemment, nous nous faisons harceler par les guides, car il semble que le sentier est difficile à trouver.
Nous décidons de partir seuls. En cours de route, nous demandons de l'aide pour nous retrouver dans les multiples sentiers. Finalement, nous sommes rejoints par un homme à cheval qui nous propose d'être notre guide pour une somme qui cadre dans notre budget. Après quelques minutes de route, nous nous rendons compte que nous avons bien fait de le suivre puisque la route est compliquée.
Nous sommes encore plus satisfaits de suivre un guide lorsque nous prenons une pause en regardant le volcan que nous désirons monter et que le cavalier nous informe que celui devant nous est le volcan Santa Clara. Avouons-le, nous aurions eu l'air fou de monter le mauvais volcan!
Notre
accompagnateur nous quitte après 1h30 de route à l'endroit où
il n'y a qu'un seul sentier pour rejoindre le sommet. Après quelques
minutes d'ascension, nous arrivons dans une magnifique vallée près
du cratère où des chevaux broutent l'herbe et entretiennent du
même coup le terrain pour y poser notre tente.
Nous ne perdons pas de temps pour aller jeter un coup d'oeil au cratère, où il est possible d'observer de la roche en fusion, c'est-à-dire de la lave volcanique. Le soleil se couche devant nous et la vue est parfaite du haut du cratère.
Nous ne perdons pas de temps pour aller jeter un coup d'oeil au cratère, où il est possible d'observer de la roche en fusion, c'est-à-dire de la lave volcanique. Le soleil se couche devant nous et la vue est parfaite du haut du cratère.
Après
un souper assez sommaire, nous faisons une petite sieste et attendons
qu'il fasse noir. Nous retournons alors au cratère pour voir la
lave, beaucoup plus visible la nuit. Le bruit en provenance du volcan
ressemble à un moteur à réaction et l'odeur de soufre est
perceptible. Nous sommes chanceux puisque c'est la pleine lune et que
la vallée est complètement éclairée.
Bref, nous passons une jolie soirée au volcan et elle restera certainement dans nos coups de coeur de l'Amérique centrale.
Bref, nous passons une jolie soirée au volcan et elle restera certainement dans nos coups de coeur de l'Amérique centrale.
Maintenant,
nous nous dirigeons vers le Honduras, sur l'île d'Utila, pour
plonger.
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