Après
la plage, nous nous installons dans une auberge en montagne à Los
Naranjos, près du lac Yojoa. Ce qui nous amène ici est
principalement les bières brassées de façon artisanale dans un
minuscule conteneur. À ses débuts, la microbrasserie était tenue
par un Américain. Le Hondurien qui a pris la relève produit sept
bières (Pale Ale, Amber, Porter, bleuets, framboises, abricots,
fraises). Lors de notre passage, cinq d'entre elles sont offertes.
Nous ne raffolons pas des bières aux fruits, mais il faut admettre
que la bière faite avec les bleuets de la région est très
goûteuse, excellente. Un Allemand avec qui nous jasons nous dit à
la blague qu'en Allemagne, si quelqu'un se risque à produire de la
bière aux fruits c'est la prison.
Nous
profitons amplement du houblon, mais aussi des trésors de la région.
Nous nous rendons à la chute Pulhapanzak
et payons un guide pour qu'il nous mène derrière son fort débit.
L'aventure en vaut le coup. Pour nous y rendre, nous affrontons les
rochers, desquels il faut parfois sauter d'une hauteur non
négligeable, mais aussi, nous sommes secoués par l'eau qui tombe et
qui nous aveugle. Enfin, nous arrivons dans un tunnel au bout duquel
il y a une grotte. Nous écoutons l'eau tombée, dans l'obscurité.
Nous
ne pouvons pas passer à côté d'une promenade en chaloupe sur le
lac Yojoa. Nous louons des rames et allons sur le bord du canal pour
récupérer notre barque. Guillaume est le chanceux qui doit ramer
avec un système purement latino: les rames s'accrochent sur la
barque avec des cordes!
Plusieurs fois, Guillaume remet les cordes en
place et cherche à comprendre la raison pour laquelle les Latinos
n'ont pas pensé à faire un trou dans les rames pour les insérer
dans les clous qui sont sur les barques. Pendant que Guillaume rage,
Rachel a les pieds dans l'eau et observe la variété impressionnante
d'oiseaux.
Après
1h, nous débouchons enfin sur le lac. Guillaume a développé une
technique pour améliorer son coup de rames. Nous nous rendons sur
une île. Après seulement quelques pas, nous nous enfonçons
jusqu'aux genoux. Rachel perd ses sandales et doit s'enfoncer le bras
jusqu'au coude pour les déterrer. Courte pause sur une île
flottante.
Nous repartons vers le large. Rachel saute à l'eau pour
se nettoyer et nager un peu avec masque et tuba, mais la visibilité
est nulle. Ensuite, retour vers le canal. Guillaume a assez donné.
Heureusement, le courant nous aide à revenir sur la berge.
De
retour à l'auberge, nous prenons l'apéro sous la pluie et regardons
les nouvelles du Québec.
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