Après le festin à
Penang, nous nous rendons compte que nous ne sommes pas si pressés de quitter
la Malaisie. Nous aimerions passer du temps sur une autre île. Quelle île aux
eaux cristallines choisir? Gros dilemme, grosse vie sale.
Nous jetons notre
dévolu sur Langkawi sans savoir exactement à quoi nous attendre. Pour nous,
cette destination est pratique puisque nous pourrons continuer notre périple en
bateau de cette île pour rejoindre la Thaïlande. Pour mettre nos pieds dans le
sable blanc de l'île de Langkawi, nous enfilons traversier, autobus, traversier
et taxi. La routine quoi.
En débarquant sur
Langkawi, nous sommes un peu sous le choc. Disons que l'île a été développée
sous un modèle de tourisme qui ne nous plaît pas vraiment. Pour être plus
clair, l'endroit où nous faisons nos premiers pas est un gros centre commercial
avec des boutiques hors taxes, ce qui est un paradis pour le tourisme kitsch.
Nous hésitons à rebrousser chemin, mais nous choisissons de rester en nous disant
que nous en rirons tout simplement. Nous sautons dans un taxi pour rejoindre la
plage Cenang, espérant que l’endroit soit moins surpeuplé de monocles à la
Florida.
C'est en trouvant un bungalow
bien joli et en mettant pour la première fois le pied sur la plage de sable
blanc que nous nous rendons compte que Langkawi, c'est très correct. Comme à
notre habitude, nous squattons les chaises longues d'un resort chic.
Nous passons le reste de la journée à nous baigner dans l'eau bleue. Le soir,
on se risque dans une boutique hors taxe pour acheter une bouteille de vin qui
agrémente notre dégustation de mets indiens sur la terrasse de notre
maisonnette.
Nous savons
pertinemment que Langkawi recèle bien des merveilles, à l'écart de la masse
touristique très concentrée sur quelques plages. Alors, nous ne tardons pas,
nous louons un scooter et partons vers une première plage avec une
petite île au large qui invite à s'y rendre en nageant. Convaincue de s'y
rendre en quelques minutes, Rachel saute à l'eau. Elle se rend finalement
compte que l'île est plus loin qu'elle ne le laisse paraître, à une heure de
nage environ. Elle se fatigue en route, le vent se lève et les vagues sont plus
fortes. Avec difficulté, elle réussit à mettre le pied sur l'île. Pour son retour,
elle nage vers un voilier et demande à des Américains de la ramener sur la
berge. Les plaisanciers racontent qu'ils sont habitués à ramener des nageurs
fatigués.
Après cette petite
leçon, nous partons vers le nord de l'île pour voir une plage de sable noir et
découvrir les plus belles plages de l'île. Disons que nous ne regrettons pas
notre choix. La plage de Tanjung Rhu où nous passons l'après-midi est une large
bande de sable blanc fin comme de la farine avec une eau limpide et des îlots
au large qui complètent le paysage. Nous sommes moins d'une dizaine sur cette
longue plage où il n'y a rien d'autre à faire que de nous détendre.
De retour sur notre scooter,
nous décidons de changer d'air. Nous prenons une route qui nous mène à 900m
plus haut, au sommet du Gunung Raya. Le ciel bleu s'ennuage graduellement lors
de notre ascension et se fait même menaçant. Nous arrivons à notre but avant
l'arrivée de la pluie et nous nous faufilons gratuitement dans la tour
d'observation où on nous offre le thé. Alors que nous sommes dans les nuages,
le reste de l'île est exposé au soleil. La visibilité reste suffisamment bonne
pour admirer les plages, la mer, les champs et la forêt de cette grande île.
Nous finissons la
journée sur la plage pour un coucher de soleil mémorable. Guillaume fait des
allers-retours dans une boutique hors taxe pour rapporter des bières froides.
C'est presque pathétique d'acheter sa bière dans une boutique aseptisée où l'on
retrouve du parfum qui ne sent pas bon et du chocolat belge comme dans les
aéroports. Mais bon, à moins de 0,50$ la bière, bien assis dans l’eau en
regardant le soleil se coucher, on finit par se dire... finalement, c'est cool
Langkawi.
Merci pour cette info je vais fair un break labas
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