Après un avion, un train et
un autobus, nous arrivons tard à Bangkok. Nous faisons le tour des chambres pas
chères, la routine quoi. Un peu blasés par cette journée infernale, nous sommes
réjouis lorsque nous tombons sur un stand à poutine. Ça s'annonce comme une
bonne façon de nous remonter le moral. Nous faisons rapidement le lien avec
Bruno Blanchet qui habite ici depuis un certain temps. Pendant qu’on déguste
notre plat québécois cuisiné par une Thaïlandaise et que nous écrivons un mot à
Bruno dans son livre d'or, il apparaît. Il s’installe à notre table. Nous
jasons de son parcours, de sa vie et de nos anecdotes de voyage en buvant
quelques bières sur son bras. Très sympathique. Pour les inconditionnels de sa
série de livres « La frousse autour du monde », sachez que le
quatrième tome devrait être terminé au moment où vous lisez ces lignes.
Parlons de la ville
maintenant. Pour ceux qui suivent ce blogue, vous aurez probablement remarqué
dans le passé que nous qualifions parfois certaines destinations de
« touristiques ». Oubliez ça, c'est parce que nous n'étions jamais
venus en Thaïlande. Maintenant, nous savons c'est quoi une vraie destination
touristique. Il faut dire que nous nous dirigeons directement dans la gueule du
loup en prenant une chambre près de Samsen Rd, à un jet de pierre de la
mythique Khaosan Rd. Vous ne connaissez pas Khaosan Rd? Disons simplement qu'il
s'agit du plus grand concentré de bars, de restaurants, de boutiques et de
« n'importe quoi » au monde. C'est ici que les Australiens, ornant
invariablement un coup de soleil, viennent faire la fête de la façon la plus trash possible. Vous pouvez, sur une rue
d'à peine 400m, vous procurer un faux diplôme de Harvard pendant que vous vous
faites masser les pieds, juste avant une nuit endiablée où vous finirez sur le
trottoir en vous faisant tatouer I Love
Khaosan Rd, en mangeant un pad thaï. Dit comme ça, vous avez probablement
l'impression qu'il s'agit d'un repère de morons (c'est le cas), mais c'est très
amusant. Pour de vrai.
Malgré le chaos, Bangkok est
une ville étonnamment calme et sereine. Nous prenons beaucoup de plaisir à
visiter les temples et à nous promener sur le bord de l'eau. Nous visitons même
quelques sites touristiques en tuk-tuk,
le moyen de transport emblématique de Bangkok. Une « arnaque »
classique des tuk-tuks de Bangkok est
de conduire les touristes dans des boutiques de luxe dans le but d’obtenir des
bons d'essence remis par les propriétaires. Guillaume s'assure auprès de notre
chauffeur que nous ferons seulement les sites touristiques et que nous n'irons
pas faire le tour des boutiques. Nous faisons notre petite tournée et, à la
fin, le chauffeur insiste pour nous amener dans une boutique d'habits sur
mesure. Guillaume perd patience, mais Rachel est trop excitée de faire encore
quelques kilomètres supplémentaires et elle accepte. En gros, il suffit de
rentrer dans la boutique, de faire semblant d’être intéressé, de subir les
arguments d’un vendeur pendant quelques minutes et de ressortir une fois que le
chauffeur a eu son bon d'essence.
En soirée, nous prenons le
taxi fluvial sur le fleuve Chao Phraya et arrêtons à Chinatown. Le quartier est
très animé et il ne manque pas de choix pour manger. C'est d'ailleurs un
problème ici à Bangkok. Il y a tellement de choix que nous ne pouvons nous
empêcher de manger ou de boire des jus de fruits frais à tout moment. Même si les prix sont
ridiculeusement bas, ça finit par nous coûter cher! Après cette petite visite,
nous revenons dans les environs du Palais Royal et passons une fois de plus sur
Khaosan Rd où le cirque n'arrête jamais. Rachel s’offre un massage thaï dans
une salle bondée de gringos qui se font masser les pieds en buvant une bière en
cannette.
Nous commençons notre boucle qui nous mènera au Cambodge, au Vietnam et au
Laos avant de revenir à Bangkok. Tous les chemins mènent à Bangkok...
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