Après quelques jours de passage dans des villes
ennuyeuses et laides, nous sommes bien heureux de prendre un train pour
Yogyakarta. Nous faisons le trajet de nuit et arrivons à destination fatigués.
Mais pas question de paresser et de prendre la première chambre du bord, car
nous prévoyons rester cinq jours dans cette ville. Après quelques visites, nous
sommes satisfaits de l’endroit déniché qui est très correct pour seulement 5$
la nuit, surtout après avoir vu des chambres bien ordinaires pour le double du
prix.
L'essentiel étant fait, nous faisons une sieste et partons découvrir cette ville propre, bien organisée et qui ne manque pas d'intérêts. Nous faisons une longue marche qui relie notre quartier touristique à l'autre quartier touristique, plus beau et plus cher! Nous passons en chemin près du Kraton, là où vivaient les sultans qui régnaient sur les environs.
L'essentiel étant fait, nous faisons une sieste et partons découvrir cette ville propre, bien organisée et qui ne manque pas d'intérêts. Nous faisons une longue marche qui relie notre quartier touristique à l'autre quartier touristique, plus beau et plus cher! Nous passons en chemin près du Kraton, là où vivaient les sultans qui régnaient sur les environs.
Enfin, nous arrivons dans le quartier Prawirotaman et décidons de nous payer un bon restaurant pour fêter nos sept ans de vie de couple. Nous choisissons le plus bel endroit et commandons des pâtes au pesto pour Rachel et un curry de jacquiers pour Guillaume. Grosse facture de 5$ sans le vin, bien sûr... une bouteille de vin australien bas de gamme nous coûtant 30$. C’est l'une des raisons pourquoi c'est la première du voyage! Nous passons une belle soirée et rentrons en cyclo-pousse.
Le lendemain, nous visitons le temple hindou de
Pranbanam. En montrant notre carte d'assurance-maladie du Québec, nous obtenons le tarif étudiant! Pourquoi pas? Nous enfilons un sarong
et grimpons dans les différents temples pour admirer les représentations en bon
état.
Le jour suivant, nous prenons ça doux. Rachel se fait
masser les pieds pendant 1h15 pour seulement 3$ et un sourire. Elle revient
satisfaite, elle n’a jamais reçu un massage de pieds aussi bon.
En fin d'après-midi, nous nous dirigeons vers le marché des oiseaux, semble-t-il une attraction incontournable. Quelle erreur! Les oiseaux sont en cage, jusque-là ça peut aller, mais les chats, les chiens, les singes, les tout-ce-que-tu-voudras sont empilés les uns sur les autres. Rachel ne fait qu'un demi-tour, commence à s'énerver et sort dans la rue à la recherche d'un endroit pour respirer. Nous rentrons complètement trempés, mais ça valait le coup de marcher dans le trafic sous la pluie.
En fin d'après-midi, nous nous dirigeons vers le marché des oiseaux, semble-t-il une attraction incontournable. Quelle erreur! Les oiseaux sont en cage, jusque-là ça peut aller, mais les chats, les chiens, les singes, les tout-ce-que-tu-voudras sont empilés les uns sur les autres. Rachel ne fait qu'un demi-tour, commence à s'énerver et sort dans la rue à la recherche d'un endroit pour respirer. Nous rentrons complètement trempés, mais ça valait le coup de marcher dans le trafic sous la pluie.
Quatrième jour, nous décidons d'enfiler les transports
pour monter le volcan Merapi, un des plus actifs au monde. Même levés à 6h,
nous arrivons à destination — façon de parler puisqu'on nous dépose dans un
village perdu — et n'avons pas assez de temps pour faire l'ascension du volcan.
Quatre autobus étaient censés nous amener au pied du volcan. Après le sixième,
nous laissons tomber le projet et flânons dans le village de Selo, très
charmant.
Les gens sortent dans la rue et nous suivent: les adultes et les enfants, les grands-parents, bref tout le village est à nos trousses. Ils sont abasourdis de nous voir. C'est clairement l'endroit où les gens sont le plus surpris de voir des Occidentaux. Nous leur faisons de beaux bonjours et regardons le volcan enseveli sous la brume en mangeant du chocolat indonésien sans goût. Nous faisons un peu de pouce au retour.
Les gens sortent dans la rue et nous suivent: les adultes et les enfants, les grands-parents, bref tout le village est à nos trousses. Ils sont abasourdis de nous voir. C'est clairement l'endroit où les gens sont le plus surpris de voir des Occidentaux. Nous leur faisons de beaux bonjours et regardons le volcan enseveli sous la brume en mangeant du chocolat indonésien sans goût. Nous faisons un peu de pouce au retour.
Le lendemain, nous visitons le temple bouddhiste de
Borobudur. Là-bas, le coup des cartes d'assurance-maladie ne fonctionne pas. Vaincus,
nous payons 20$ chacun pour visiter le temple. Nous faisons le tour et admirons
les fresques plus détaillées qu'à Pranbanam. Mais il est difficile d'apprécier
pleinement la visite puisque tour à tour les locaux veulent être photographiés
avec Rachel.
Ils la voient peut-être comme une vedette hollywoodienne, mais, elle, se sent plus comme un animal de cirque. Nous prenons encore plus conscience de la chose, lorsque nous, touristes, prenons des clichés des gens chez eux en train de faire une brassée de lavage dans la rivière ou de gagner une poignée de change au marché en vendant des choux-fleurs noircis.
Ils la voient peut-être comme une vedette hollywoodienne, mais, elle, se sent plus comme un animal de cirque. Nous prenons encore plus conscience de la chose, lorsque nous, touristes, prenons des clichés des gens chez eux en train de faire une brassée de lavage dans la rivière ou de gagner une poignée de change au marché en vendant des choux-fleurs noircis.
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